La voiture propre est dans le collimateur de Ségolène Royal et du gouvernement. Ils ont décidé de mettre en place quelques mesures pour limiter la pollution.
La pollution, un problème de santé publique qui intéresse 60 % des Français. Plusieurs décisions ont été décidées pour favoriser l’achat d’une voiture électrique, une aide pouvant aller jusqu’à 10 000 euros à partir du mois d’avril et pour profiter de ce super bonus il faudra mettre à la casse sa voiture de plus de 13 ans et résider dans une zone concernée par un plan de protection de l’atmosphère. 48 % des Français habitent dans ces zones, donc les conducteurs qui résident dans un milieu rural ou à la périphérie de celles-ci ne sont pas concernés par cette aide.
Une voiture électrique varie de 11 900 à 38 000 euros et l’autonomie varie de 40 à 150 kilomètres et selon le prix de l’automobile achetée le montant du super bonus pourra varier.
Ségolène Royale part en guerre contre la pollution
Ségolène Royale a insisté sur les améliorations que le gouvernement allait apporter pour notre qualité de l’air, des certificats de couleur différente seront créés et apposés sur les véhicules en fonction des seuils d’émissions polluantes. Cela rappelle la pastille verte qui avait été instaurée en 1998,mais celle-ci permettait aux véhicules les plus respectueux de l’air de circuler les jours de pics de pollution, les plus propres auront un certificat vert et ils pourront rouler même dans les zones ou la circulation est alternée et restreinte.
François Hulot a apprécié cette nouvelle vignette verte, il est aussi très content d’apprendre qu’une prime de 500 euros sera distribuée à tous les ménages exonérés d’impôts sur le revenu pour remplacer leur diesel par une voiture à essence neuve ou d’occasion.
Booster la vente des voitures propres
Toutes ces mesures arrivent après deux mois de la conférence environnementale où il y avait eu 150 propositions débattues. Rappelons que seulement 10 560 véhicules électriques ont été vendus en 2014 soit 30 % du marché automobile.
Ségolène Royale veut que l’administration donne l’exemple comme le fait le gouvernement, elle a indiqué aussi qu’un crédit d’impôt serait instauré pour aider tous les particuliers qui souhaitent s’équiper d’une borne de recharge électrique personnelle.
L’adoption d’une voiture électrique : une question de perspective
La décision d’adopter une voiture électrique nécessite une réflexion sérieuse, car elle comporte des avantages et des inconvénients notables.
Sur le plan environnemental, les voitures électriques sont certainement bénéfiques. Elles n’émettent pas de gaz d’échappement, contribuant ainsi à la réduction de la pollution de l’air. De plus, leur source d’énergie peut être renouvelable, en fonction de l’origine de l’électricité.
Économiquement, elles peuvent offrir des économies à long terme. Bien que le coût initial d’achat puisse être plus élevé, le coût d’entretien et de recharge d’une voiture électrique est généralement inférieur à celui d’un véhicule à combustion.
Cependant, elles présentent également des défis. Leur autonomie, bien que s’améliorant constamment, peut toujours être un frein pour certains usages, surtout pour les longs trajets. De plus, la disponibilité des points de recharge peut varier grandement selon les régions.
Il est donc essentiel d’évaluer vos besoins et contraintes individuels, comme la distance de vos trajets quotidiens et l’accès à une station de recharge. De plus, il est important de considérer l’impact environnemental de la production de ces véhicules, notamment en ce qui concerne les batteries.
L’adoption d’une voiture électrique peut être une excellente décision pour certains, mais elle nécessite une analyse approfondie des implications environnementales, économiques et pratiques.
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