SFR va disparaître ? Ce que cela changerait vraiment pour nous

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Mais… SFR va-t-il vraiment disparaître ?

Je me suis posé la même question en lisant les dernières actus. On parle d’une vente de SFR depuis des mois, mais cette fois, ça semble plus sérieux que jamais. Entre la dette colossale d’Altice (la maison mère), une base d’abonnés en chute libre et une pression politique avant 2027, tout semble indiquer que SFR vit ses derniers jours tel qu’on le connaît.

Tableau récapitulatif des scénarios envisagés pour SFR

ScénarioActeurs concernésAvantages possiblesRisques
Vente à la découpeOrange, Bouygues, FreePartage équitable, pas de monopoleComplexité du découpage
Rachat étrangerSTC (Arabie Saoudite), EtisalatNouveaux investissements, innovation potentiellePerte de souveraineté numérique
Fusion avec un seul acteurOrange, Free, BouyguesSynergies économiquesCréation d’un duopole, rejet UE
Maintien du statu quoAlticeContinuité pour les clientsEndettement, pertes d’abonnés

Si SFR disparaît ou est démantelé, on reviendrait à trois grands opérateurs, comme avant 2012.

Un retour à trois opérateurs ? Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Je me souviens de l’époque où l’on n’avait que trois opérateurs. L’arrivée de Free avait cassé les prix et changé les règles du jeu. C’était une révolution. Mais aujourd’hui, tous les acteurs – même Free – rêvent d’un retour en arrière.

Pourquoi ?

Parce que :

  • Les prix sont devenus trop bas pour assurer des investissements solides.
  • Le marché est saturé, chaque client compte double.
  • Une concurrence à quatre affaiblit la rentabilité.

Qui pourrait racheter SFR ?

Patrick Drahi, le patron d’Altice, en veut 25 milliards d’euros. Un chiffre énorme, et aucun acteur seul ne semble prêt (ou capable) de faire ce chèque. La solution qui circule : vendre SFR par morceaux. Et là, tout le monde est intéressé :

  • Orange lorgne sur le réseau mobile.
  • Bouygues veut récupérer des boutiques.
  • Free rêve du fichier client.
  • Des investisseurs saoudiens et émiratis pourraient entrer dans la danse.

Mais un tel découpage n’est pas sans risque : complexité juridique, régulation européenne, et surtout, une perte potentielle de contrôle numérique si une partie part à l’étranger.


Et nous, en tant que clients ?

C’est la vraie question, non ? En tant qu’abonné, je m’interroge :

  • Vais-je devoir changer de forfait ?
  • Quid de la qualité du service ?
  • Sera-t-on encore libre de choisir un opérateur indépendant ?

Rien n’est acté, mais si SFR est vendu, il faudra surveiller de près :

  • les conditions de transfert d’abonnés,
  • la gestion de la fibre et des services mobiles,
  • les impacts sur les prix à long terme.

Mon avis sur la fin possible de SFR

Franchement, je ne pensais pas voir un jour un des quatre grands opérateurs français potentiellement disparaître. Mais en creusant le sujet, ce n’est pas une fiction : c’est une réalité en construction. Une sorte de grand ménage dans les télécoms.

Et honnêtement, ça me fait un peu peur… mais ça pourrait aussi être l’occasion de reconstruire un marché plus solide et plus innovant.


Oui, SFR va disparaître… ou du moins, tel qu’on le connaît. Qu’il soit démantelé, racheté, ou absorbé, ce changement de cap marque un tournant pour le marché des télécoms. Il est temps de se préparer, car les conséquences seront concrètes pour nous tous. Et une chose est sûre : on n’a pas fini d’en parler.

Rédacteur spécialisé en internet, technologie, jeux vidéo et divertissement numériques. Informaticien de métier, geek par passion !

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