À minuit, la journée du 30 juin sera atypique, car une minute durera 61 secondes. Il s’agit d’une seconde intercalaire nécessaire pour être en adéquation avec la rotation de la planète bleue. Le TU et l’UTC doivent être au plus près.
Le solstice d’été était déjà assez atypique, car la journée était la plus longue grâce au niveau d’ensoleillement. Le mois de juin bénéficie tout de même d’une autre spécificité et elle se produira le 30 juin à minuit exactement. Au lieu de passer à 00h01 après 60 secondes, il sera nécessaire d’atteindre une seconde supplémentaire. Cela peut apparaître comme ridicule ou encore inutile, mais en réalité cette seconde intercalaire est nécessaire.
Après le solstice, voici le saut de seconde le 30 juin
En effet, en allongeant d’une seconde la journée du 30 juin, il est ainsi possible de compenser le ralentissement de la rotation de la planète bleue. Sur Terre, il est impossible de ressentir la rotation, mais elle réalise des pauses. Ces dernières n’ont pas tendance à être régulières, mais elles existent réellement. Par conséquent, les horloges atomiques ont accumulé un certain retard, car elles n’ont jamais pris en compte ce ralentissement.
De ce fait, depuis 1972, il a été décidé que toutes les horloges du monde allaient être victimes d’un petit bug, car la dernière minute comportera ainsi 61 secondes.
Garder l’UTC au plus près du Temps Universel
Cette seconde intercalaire porte d’autres noms comme le saut de seconde ou encore la seconde additionnelle. Dans le milieu des Sciences, il faut savoir qu’il existe deux temps, le premier est universel (TU) et il est basé par l’orientation de la Terre en fonction des étoiles. Le second baptisé UTC (Temps Universel Coordonné) doit être au plus près du TU et pour le maintenir à cette proximité, il est important d’ajouter parfois une seconde. Le 30 juin sera donc le jour où une seconde sera ajoutée, mais il est parfois possible de l’enlever.
Enfin, deux journées sont propices pour effectuer cette mise à jour, le 1er janvier et le 1er juillet.
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