La batterie au sodium n’est pas un concept imaginaire, car le CNRS a eu l’occasion de développer un prototype. Même si ce dernier demande des travaux supplémentaires, il montre qu’il existe une alternative au lithium.

Il y a quelques décennies, certains chercheurs s’étaient déjà frottés au remplacement des batteries, mais l’époque manquait sans doute de moyens, ce qui explique l’essor des concepts au lithium. Toutefois, la Science ne cesse de progresser et les chercheurs disposent ainsi de moyens plus élevés, ceux du CNRS ont ainsi pu obtenir une batterie au sodium qui reste moins performante que celle utilisée dans les appareils.

La batterie au lithium est plus performante que celle au sel

En effet, la performance de la batterie au sodium est pour l’instant égale à celle référencée lorsque la batterie au lithium a vu le jour (90 Wh/kg). Cette dernière conserve ainsi une longueur d’avance, mais la découverte du CNRS révèle qu’il existe une alternative, elle demande seulement un travail supplémentaire pour que la performance soit plus importante. Toutefois, elle possède un réel avantage au niveau du coût, car elles sont moins onéreuses et elles respectent davantage l’environnement.Via un communiqué de presse, le CNRS a également insisté sur le fait que les process industriels étaient similaires à ceux des batteries au lithium.

Le CNRS continue sa recherche sur les batteries au sodium

De ce fait, les industriels sont très attirés par ce nouveau développement. Cette étape est la première, car il faudra désormais rendre le prototype fiable et optimiser ainsi les performances. Dans tous les cas, les batteries au sodium pourraient faire l’objet d’un futur déploiement industriel, car l’humain cherche des alternatives avec des énergies renouvelables qui ont la particularité de ne pas entacher la planète qui est déjà bien endommagée par la main de l’Homme.