L’addiction de cet homme semblait être très forte et à cause de cela son fils de 2 ans est mort de faim. Il a été retrouvé dans la poubelle.
L’addiction aux jeux vidéo est un sujet controversé. Certains estiment qu’il s’agit d’un divertissement, mais d’autres précisent que cette addiction est similaire à celle observée en présence d’alcool ou de drogues. En Corée du Sud, cette passion dévorante pour les jeux vidéo a couté la vie à un enfant âgé seulement de 2 ans. La police a révélé ce mardi que le père de famille avait été arrêté après la découverte du petit garçon dans un sac-poubelle. Le corps de l’enfant était dans un état de décomposition avancée et cela relance donc le problème des jeux vidéo.
Son fils est jeté dans une poubelle
Le jeune homme âgé de 22 ans devait s’occuper de l’enfant, car sa femme avait eu l’opportunité de trouver un travail. Toutefois, l’homme passait des journées entières dans des cafés pour surfer sur Internet et s’adonner à sa passion. L’enfant de 2 ans restait ainsi seul à la maison et il venait le voir tous les 2 ou 3 jours pour le nourrir. Finalement, le 7 mars dernier lorsqu’il est rentré à son domicile, il a découvert son fils sans vie qu’il a simplement placé dans une poubelle jetée dans le jardin.
Les jeux vidéo sont-ils dangereux ?
Peuvent-ils être considérés comme une addiction ? En Corée du Sud, le parlement s’interroge sur cette question. Si la réponse est affirmative, il pourrait se diriger vers la mise en place d’une loi. Cette dernière permettrait ainsi à la catégorie des jeux vidéo d’être reconnue comme addictive, et cela au même titre que l’alcool ou encore les drogues et même les paris sportifs. Le Parlement estime qu’il est nécessaire d’agir, car ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit. En effet, il y a 5 ans, un père de famille et sa femme avaient également laissé un enfant de trois mois mourir de faim. Le couple passait des heures devant leur console où ils avaient créé un bébé virtuel. Ce dernier obtenait davantage de soins que l’enfant réel qu’ils avaient eu.
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