Le génome CRISPR-Cas9 est à la fois une prouesse scientifique, mais c’est également un danger pour l’Homme. La manipulation de l’ADN peut s’avérer très intéressante, mais d’un point de vue éthique, la précaution est de mise.
Des ciseaux génétiques pour découper l’ADN des Hommes
Emmanuelle Charpentier est à l’origine d’une découverte très intéressante. En travaillant aux côtés de Jennifer Doudna, elle a eu la capacité de trouver un génome baptisé CRISPR-Cas9. Le nom est assez complexe à retenir, mais il faut savoir qu’il fait référence à des ciseaux. Ils permettent ainsi de couper l’ADN qui est tout de même le point central de notre personne. Cette macromolécule est essentielle puisqu’elle est présente dans toutes les cellules humaines.
Utiliser CRISPR-Cas9 pour traiter des maladies génétiques
L’ADN contient toutes les données génétiques, par conséquent, si des ciseaux peuvent être utilisés pour manier cet acide désoxyribonucléique, cela peut provoquer des dérives importantes. Certaines personnes pourraient utiliser cette prouesse à des fins problématiques. Depuis de nombreuses années, des rumeurs circulent, les parents pourraient ainsi prochainement « commander » un enfant type en choisissant la couleur des yeux, ainsi que leur mensuration… Ces ciseaux génétiques représentent un danger et les deux découvreuses sont conscientes qu’il faut une réelle prudence.
Un problème d’éthique existant à ne pas négliger
Toutefois, la manipulation de l’ADN peut s’avérer très efficace pour soigner des maladies. En effet, avec cette solution, il serait tout à fait possible de traiter des personnes souffrant par exemple d’une maladie génétique. Comme toutes les découvertes, il y a des points négatifs et du positif, il faut simplement définir avec une réelle précision les champs d’action. Ce génome CRISPR-Cas9 est tellement incroyable qu’il fait l’objet d’une bataille de brevets. Il s’inscrit dans un marché prometteur où certains vont sans doute se confronter à coups de sommes d’argent astronomiques. Dans une interview accordée au Figaro, Emmanuelle Charpentier estime que les questions d’éthique existaient bien avant la découverte de cette technologie.
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