Le laboratoire de recherche Disney Research, créé le 11 août 2008, est destiné pour le géant du film d’animation, Walt Disney Company, à s’illustrer dans des domaines porteurs tels que l’informatique appliqué à l’image de synthèse, au cinéma et en ce qui nous concerne le plus à la robotique. Le laboratoire dispose de deux pôles de recherche complémentaires : l’un basé à Pittsburgh (Etats-Unis) et l’autre à Zurich (Suisse). Il vient mettre sur pied un robot baptisé Jimmy à l’étonnant mimétisme concernant nos propres mouvements qu’il reproduit presque à la perfection. Ce robot, bijou high-tech dernier cri, dispose d’un système hydraulique et de capteurs visuels précis qui lui permettent de saisir les objets les plus fragiles sans les casser.
Un mimétisme humain renforcé par un retour de force du robot Jimmy contrôlé avec un casque de réalité virtuelle
Jimmy est technologiquement agencé pour se mouvoir grâce un système hydraulique qui lui octroie une souplesse lui permettant de réaliser diverses prouesses inédites concernant un robot. Il est de plus, ce qui joue en sa faveur, pourvu de deux bras dotés de quatre degrés de liberté et d’une tête disposant de deux degrés de liberté. Jimmy nécessite le port interactif d’un casque de réalité virtuelle, permettant de le mouvoir, grâce à un système ingénieux de caméras qui utilisent des servo-moteurs. Le robot se retrouve dans la possibilité d’effectuer avec une perfection, dont nous ne nous lassons pas de nous étonner, des gestes humains et l’utilisateur est en retour capable de ressentir la force déployée par le robot dans certaines situations. Le casque de réalité virtuelle nous offre la vision propre à Jimmy à propos de son environnement. Cette interconnexion est très novatrice par sa précision (voir la vidéo ici) !
A quand le passage d’un prototype de bon augure à une utilisation pouvant se décliner pratiquement à l’infini ?
Jimmy est un rêve éveillé pour l’instant qui n’en est qu’au stade du prototype mais dont nous pouvons deviner certaines fonctionnalités qui pourraient être utilisées dans un avenir avéré prometteur si le robot devenait une réalité standardisée et commercialisée : il serait destiné ainsi en partie à un usage privé. Outre le ludisme interactif qui serait, le cas échéant, un vrai ravissement pour les petits mais aussi les plus grands, d’autres pistes, dont aucune n’a filtré de la part de Disney Research pour l’instant, nous font beaucoup saliver d’envie et d’avance : les spéculations vont bon train. Ils pourraient peupler les blockbusters du studio de cinéma californien de la maison mère, The Walt Disney Company, de même que ses nombreux parcs d’attraction florissants à l’échelle planétaire. Jimmy semble déjà un pari gagné sur l’avenir !
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