Ses exploits (avec au premier rang, le succès de l’ambitieuse Mission Apollo 14, qui est la huitième mission habitée du programme Apollo mais seulement la troisième à viser la lune) resteront à jamais gravés dans nos constellations neuronales. Le texan de naissance en 1930, Edgar Mitchell, dont la disparition le 4 février, à l’âge de 85 ans, en Floride, a été annoncée officiellement par la NASA en personne, par le biais d’un communiqué, au travers duquel elle se montre infiniment respectueuse à son égard au vu de ses états de service irréprochables, a eu l’auguste privilège d’être l’un des 12 hommes à fouler le sol lunaire (le sixième dans l’ordre chronologique) : c’était il y a 45 ans, le 5 février 1971, qu’il alunissait, avec bonheur pour lui et fierté pour son pays. Il mérite sa place dans les annales de la course spatiale menée pendant des décennies par les Etats-Unis face à l’URSS. Sa disparition a suscité l’émotion de toute la communauté astronautique et ce à l’échelle universelle. Nul doute du fait que les étoiles l’accueilleront parmi elles.

Apollo 14 : le voyage de la consécration pour lui comme pour la NASA

Edgar Michell est un astronaute américain, dont les voyages dans l’espace ont été nombreux, avec cependant pour son défunt souvenir et l’histoire des péripéties de la NASA les plus mémorables, un voyage lunaire, lors d’une mission baptisée Apollo 14, qui lui a permis d’être le sixième être humain à poser le pied sur ce corps céleste. Nanti de qualités de pilote d’avions de chasse hors pairs, Edgar Mitchell avait aussi un pedigree intellectuel impressionnant avec un diplôme en astronautique du célèbre MIT. Ces deux prédispositions ont sans aucun doute joué en sa faveur pour sa sélection pour la conquête lunaire, dont le programme a été lancé officiellement par la NASA en 1966. Edgar Mitchell a participé à diverses missions mais sa plus importante a eu comme point de départ, le Kennedy Space Center à Cap Canaveral, en Floride, avec 2 autres membres d’équipage : Alan Shepard et Stuart Roosa. C’est exactement le 31 janvier 1971 qu’il est le pilote désigné de la mission Apollo 14, dont le décollage a été pour lui, un jeu d’enfant. Quant à l’atterrissage délicat (celui du module Antares précisément), le succès a été une nouvelle fois une réussite, dans le cratère Fra Mauro : l’échec d’Apollo 13 était effacé et l’investigation géologique pouvait débuter.

D’un départ précoce de la NASA à d’autres combats en lien avec l’espace

En 1972, Edgard Mitchell démissionne de la Nasa, s’affranchissant ainsi de toute entrave à ses prises de position pour le moins louables (nous pouvons saluer la naissance, en 1984, de l’Association des explorateurs de l’espace, dont il est le cofondateur et qui réunit d’anciens astronautes du monde entier et ce en dépit de la Guerre Froide -cependant s’engageant sur la voie de la Détente- en toile de fond historique) ou beaucoup plus insolites (on songe évidemment à son bras engagé de fer avec le gouvernement américain qui cacherait selon lui volontairement la présence d’extraterrestres sur Terre) qui a suscité chez lui le désaveu de beaucoup de son pairs. Ambitieux de nature, il lance également son propre centre de recherches : En 1973, Il fonde ainsi l’IONS (Institute of Noetic Sciences). Alors que son ancien employeur aurait pu jeter sur lui l’anathème, une pluie de récompenses lui sont octroyées de son vivant et nous allons vous en dresser l’inventaire : la médaille présidentielle de la liberté, la médaille de l’US Navy et plusieurs distinctions de la Nasa. Nous vous dévoilons pour clore cette biographie élogieuse pour un illustre défunt par une vidéo de son voyage lunaire où vous le découvrirez en personne et en pleine action.

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