ESA : les raisons valables et les échos favorables pour la création d’un village lunaire se multiplient

par | 11 Juin 2023

Lune

C’est à partir du 1er juillet 2015, lors de sa prise de fonction en tant que directeur de l’Agence Spatiale Européenne (ESA),  où il a pris le relais de Jean-Jacques Dordain, que Johann-Dietrich Wörner, de nationalité allemande, et ingénieur brillant, a presque immédiatement émis, avec ferveur, le souhait de  la création d’un village lunaire, baptisé tout simplement « Moon Village ».

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Ce projet ambitieux est destiné à se substituer à la fin programmée de la Station Spatiale Internationale entre 2024 et 2028. De plus en plus de réactions positives balaient les doutes frileux au départ et encouragent Johann-Dietrich Wörner.

Créer, peu à peu, pièce après pièce, un village sur la lune, est un concept émanant de l’ESA mais ouvert précieusement à tous

Le directeur de l’ESA assure que l’idée de créer un village sur la lune a avancé depuis l’annonce du concept il y a un an. Johann-Dietrich Wörner interrogé par nos confrères de l’AFP, précise : « J’ai fait de grands progrès, bien plus que je ne le pensais, car j’ai reçu beaucoup de réactions positives et des indications claires de certains acteurs du spatial qu’ils étaient désireux de participer ». On assiste donc à une caution d’acteurs majeurs de l’espace et qui seraient de plus désireux de participer à la concrétisation de ce village lunaire.

Le directeur de l’ESA choisit des termes appropriés pour spécifier qu’ « il ne s’agit pas d’un projet mais d’un concept ouvert » avant d’ajouter : « Nous disons : pourquoi ne pas joindre nos forces au niveau international pour retourner sur la Lune ? ». L’idée de Jan Woerner est de fédérer des idées sur l’exploration de la Lune, de façon à coordonner en bonne intelligence de futures activités lunaires robotiques et humaines à partir de 2024.

L’ancien président du conseil d’administration de l’agence aérospatiale allemande, la DLR, nous éclaire sur un  concept qui  repose sur des assises communautaristes : « Un village est formé de gens qui souhaitent former une communauté. Il s’agit de se dire : travaillons ensemble dans un environnement ouvert au même endroit ». C’est la mutualisation des compétences qui est d’un ordre adéquat.

Un plaidoyer du directeur de l’ESA, attendu en faveur du village lunaire, lors du congrès astronautique international

Johann-Dietrich Wörner entend, de nouveau, donner de la voix à son concept de village lunaire sur la bonne voie, via un plaidoyer militant avec ferveur en la faveur de son projet sur sa lancée lunaire, durant le 67ème congrès d’astronautique international qui se tiendra dans la ville mexicaine de Guadalajara à la fin de ce mois de septembre 2016. Le directeur de l’ESA ne manque pas de rappeler que la National Aeronautics and Space Administration, en français l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace, plus connue sous son acronyme NASA, mais aussi la Russie, la Chine, ainsi que des entreprises privées et non représentative d’une nation, ont également des programmes lunaires, qu’elles souhaiteraient voir aboutir. J

ohann-Dietrich Wörner précise cependant que chaque pays a des projets les distinguant les uns des autres. Certains souhaitent envoyer des robots (nous pensons à la Russie dès la fin de cette décennie avec notons-le la participation partielle de l’ESA). D’autres planifient d’y envoyer des hommes alors que certaines initiatives privées se focalisent sur les richesses inhérentes au sous-sol lunaire. Johann-Dietrich Wörner assure, avec volontarisme et diplomatie de mise : « A Guadalajara, je vais essayer de rapprocher un peu tout cela». A suivre…

Lune, Pixabay
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Rédigé par Jade Bernard

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