Gleeden
n’est pas au goût des catholiques et il se décrit comme le premier site de rencontres pensé par les femmes et pour les personnes mariées.
Gleeden est pointé du doigt, car son concept ne convainc pas les catholiques qui prônent certaines valeurs comme l’amour, le respect de l’autre et surtout la fidélité. Cette plateforme a vu le jour et elle rassemble déjà plus de 2.3 millions de personnes. La page d’accueil est explicite puisqu’elle met en avant une discrétion totale pour ces relations extraconjugales. Le site a misé sur une pomme en faisant référence par exemple au fruit défendu qu’il est possible de découvrir dans l’histoire d’Adam et Ève.
Gleeden pointé du doigt à cause de son site sur l’infidélité
Les catholiques sont donc contre Gleeden qui est considéré comme une plateforme qui encourage l’infidélité. Henri de Beauregard, l’avocat d’AFC (Association Familiale Catholique) estime que cette pratique peut briser des familles, être à l’origine de véritables drames tout en perturbant les enfants. Il faut noter que l’infidélité existe et elle n’a malheureusement pas besoin d’Internet pour subsister sur Terre. Toutefois, le site Internet facilite les rencontres et peut-être les démarches. En effet, il est toujours plus facile de nouer des liens avec une personne sur le Web que de faire la démarche physique d’aller à sa rencontre dans la vraie vie.
Les affiches de Gleeden font débat en France
Gleeden est donc assigné devant le tribunal de Grande Instance de Paris, car les catholiques contestent « la légalité du site et de ses communications publicitaires ». En effet, la plateforme prône l’infidélité et ce sujet ne plait pas aux catholiques. Même si le fait d’avoir un amant n’est plus puni depuis les années 70, le Code civil précise que les deux personnes mariées se doivent « mutuellement respecte, fidélité, secours et assistance ». De plus, les affiches diffusées par Gleeden ne font pas l’unanimité, car elles précisent que « contrairement à l’antidépresseur, l’amant ne coûte rien à la sécu ».
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