Contre Bruxelles, Google n’a pas l’intention de se laisser intimider, car la firme de Mountain View met un trait sur les accusations proférées. Pour l’entreprise, celles-ci sont erronées, l’UE est donc pointée du doigt pour d’éventuelles fausses déclarations.
Google et Bruxelles sont les deux acteurs d’une guerre sans merci à coups d’abus de position dominante. En surfant sur la toile, les internautes sont souvent sollicités pour les produits estampillés Mountain View. De ce fait, en navigant sur le moteur de recherches, il est assez facile d’être redirigé du côté de YouTube ou encore de Gmail. De ce fait, l’Union européenne reproche à Google un abus de position dominante en mettant en avant ses produits au détriment de la concurrence.
Google répond sur l’abus de position dominante et les accusations de l’UE
De ce fait, Google n’aurait pas une position neutre et au vu du pouvoir avancé par son moteur, la firme aurait tendance à s’en servir pour une publicité. L’Union Européenne avait donné jusqu’au 31 août à l’entreprise pour répondre des accusations et elle a choisi la date du 27 août pour se prononcer. Elle n’accepte nullement les griefs et ils sont même rejetés en bloc par Google qui accuse ainsi la Commission européenne de fausses déclarations. C’est l’un des vice-présidents de l’entreprise, Kent Walker qui a décidé de sortir du silence.
Google attend les preuves de la Commission européenne
Il explique que les accusations de l’Union européenne ne sont pas justifiées, car les entreprises qu’elles soient petites ou importantes bénéficient des mêmes opportunités. Google n’a donc pas choisi la voie de la facilité malgré les deux procédures d’examen qui ont notamment été dirigées contre le service Shopping. La Commission a demandé un temps d’étude de la réponse envoyée notamment pour savoir la prochaine direction choisie. De son côté, Mountain View est ouverte à la discussion et souhaite que des preuves soient avancées concernant les accusations.
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