Internet ne serait pas indispensable pour les personnes en situation de précarité. La fédération française de télécommunication (FFT) s’oppose au maintien de la connexion au Web pour tous ceux qui rencontrent des difficultés financières, un dispositif similaire existe déjà en ce qui concerne les abonnements pour l’électricité ainsi que l’eau.
La fédération française qui rassemble plusieurs opérateurs, Orange, Bouygues Télécom, Numéricable ont déclaré que les « pauvres » n’avaient nul besoin d’internet, ce qui aggraverait davantage leur situation de précarité. Cette loi sera intégrée à la loi numérique. Le secrétaire de la FFT interviewé par « l’Express » a déclaré que les forfaits mobiles très peu chers incluant internet et les 13 millions de points d’accès Wi-Fi dans les espaces publics ont déjà ce rôle palliatif. L’ONU a reconnu qu’internet devait être un droit fondamental pour tout le monde, quelle que soit la situation. La secrétaire d’État au numérique prévoit qu’un accès restreint aux communications téléphoniques et à internet soit maintenu pour les personnes qui rencontrent une période de précarité.
La FFT est contre le maintien d’Internet pour les pauvres
Le projet de loi n’est pas encore public que déjà cela devient polémique, de nombreuses personnes se font entendre pour dire leur indignation face à cette mesure discriminatoire. Tous ceux qui traversent des périodes difficiles n’ont-ils pas le droit de conserver un abonnement internet au même titre qu’ils bénéficient de l’eau et de l’électricité ? Internet est bien souvent indispensable pour remplir des papiers pour l’URSSAF, pour Pôle Emploi. Le directeur général de la FFT a quant à lui déclaré que ce n’était pas du tout la même chose, le besoin d’internet reste minimal, le besoin en eau et en électricité est vital pour la vie quotidienne et quant aux appels téléphoniques « ils sont maintenus dans les foyers en difficulté ».
Supprimer Internet, c’est isoler davantage les personnes dans la précarité
Numéricable n’est pas totalement en accord avec cette restriction, il propose pour les personnes en situation de précarité un tarif à 4 euros par mois avec internet et le téléphone fixe, récepteur TND HD, l’offre reste viable même si les factures ne sont pas payées. Supprimer le web chez les personnes qui ont très peu de moyens, c’est les isoler davantage.
0 commentaires