Il faut remonter à 2004 pour ce qui était jusqu’à ce vendredi la dernière colère de l’Etna. Son réveil si soudain et bref (moins d’une heure) n’a pas manqué d’éblouir les esprits, non sans craintes pour la population environnante, mais dont la dangerosité s’est effacée devant la beauté. Selon notre source, futura-sciences.com, nous pouvons définir en guise d’introduction et situer dans son contexte géologique l’Etna : c’est le volcan le plus actif et le plus haut d’Europe avec un point culminant à 3 350 mètres. Il constitue en fait un agrégat de plusieurs volcans juxtaposés. Sa superficie totale est de 1250 kilomètres carrés et son périmètre avoisine les 200 kilomètres.
Une éruption orageuse des plus impressionnantes depuis plus de vingt ans
Les explosions, pallier par pallier, ont augmenté progressivement et ont atteint leur apogée aux environs de 9 heures du matin, le 4 décembre. Le cratère a alors propulsé une colonne de fumée impressionnante s’élevant à de plus de 7 kilomètres de hauteur (visible dans une grande partie du pays), ainsi que des fontaines de lave descendant le long de ses parois mais sans menacer un bassin démographique loin d’être négligeable (l’agglomération napolitaine, la troisième d’Italie, est toute proche). Les volcanologues n’avaient pas enregistré une telle éruption, qualifiée d’orageuse, car intense mais très brève, depuis une vingtaine d’années.
C’est le trafic aérien qui a été le plus perturbé par cet épisode volcanique
L’activité des aéroports de Catane, ville située au pied du volcan, et de Reggio Calabria, de l’autre côté du bras de mer à la pointe de la botte, a enregistré des perurbations. Certains vols ont même dû être déroutés, en particulier vers Lamezia Terme, situé un peu plus au nord, à l’opposée de l’épais nuage de fumée opaque se dirigeant vers le sud. Notons que cette cette éruption émane du cratère Voragine (l’un des quatre cratères sommitaux de l’Etna). L’aéroport de Catane a également dû être fermé une heure à la mi-journée, afin de nettoyer les pistes sur lesquelles les cendres s’étaient accumulées. Voici la majesté filmée de ce caprice de Vulcain :
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