La National Aaeronautics and Space Administration (plus connue sous son acronyme de NASA) a annoncé qu’elle tiendra une conférence de presse prometteuse ce lundi 26 septembre 2016 afin de lever le rideau sur des découvertes des plus surprenantes ayant résulté d’observations de la lune glacée Europe en orbite autour de la massive planète Jupiter.
Des images qui seraient pourvoyeuses « des indications surprenantes d’activité » pouvant être liées à la présence cachée d’un océan (rien que ça !) sous la glace. Il s’agit des résultats d’une campagne d’observations effectuée avec le télescope spatial Hubble qui n’a rien perdu de sa superbe depuis 1990. Les astronomes piaffent d’impatience, et se réjouissent déjà : cette anticipation joyeuse est à satisfaire.
Allons-nous assister à une conférence de presse d’une portée historique émanant de la NASA ?
La NASA, mutique pour l’instant, joue délicieusement avec nos nerfs, concernant cette conférence révélatrice, prévue à 20 heures (heure française). Nous connaissons deux de ses intervenants : Paul Hertz, directeur de la division d’Astrophysique de la NASA et William Sparks, un astronome au Space Telescope Science Institute à Baltimore. Rien n’a fuité à propos du contenu tant attendu.
De précédentes observations de la NASA (La sonde américaine Galileo, qui avait exploré Jupiter et ses lunes de 1995 à 2003, avait détecté pour la première fois des indices de la présence sur Europe d’un océan de la taille de notre lune) faisaient déjà état, que le meilleur candidat pour abriter d’autres formes de vie, dans notre système solaire, était la lune jovienne Europe. Découverte en 1610 par Galilée, ce satellite naturel est recouvert par les glaces.
La lune Europe, idéale pour une vie microbienne extraterrestre, en milieu océanique et souterrain
Bien qu’extrêmement froide (la température la plus chaudey est de -150°C), les scientifiques pensent que sous la couche de glace se trouve un large océan d’eau liquide et salée, avec pourquoi pas, une vie microbienne, avec une probabilité à ne pas sous-estimer, sous une banquise hermétique mais non dénuée totalement de la moindre fissure.
L’océan, totalement isolé, pourrait renfermer des éléments essentiels à la vie : eau, oxygène, carbone, souffre, azote. Une telle découverte (sera-t-elle confirmée lundi ?) serait bien entendue exceptionnelle, car si on peut trouver de la vie à l’intérieur même de notre système solaire, la probabilité d’en rencontrer ailleurs dans l’Univers n’en serait que plus grande.
Les objectifs et les moyens d’une future mission robotique à l’horizon de la prochaine décennie
La NASA avait affiché ses ambitions en 2015 avec le souhait d’une mission robotique pour 2020 (calendrier à préciser encore cependant) avec trois objectifs principaux : déterminer l’habitabilité de son océan en étudiant sa chimie, caractériser l’épaisseur, l’hétérogénéité et la dynamique des différentes couches de glace et d’eau, et l’étude géologique de sa surface pour comprendre sa formation et son évolution.
Pour parvenir à une réussite totale, le robot devra alors être capable de creuser la glace jusqu’à 10 cm de profondeur. Le rapport de 2015, émanant de scientifiques habilités par la NASA, liste également une série d’instruments qui seraient à emporter sur la mission, entres autres : spectromètre, magnétomètre, caméras, appareils sismologiques et microscope.
0 commentaires