L’exposition aux radiofréquences des portables est un sujet qui donne à réfléchir, car il met en jeu la santé des plus jeunes, tous ces produits connectés sont suspectés d’avoir sur les enfants des effets plus ou moins nocifs. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, du travail pour dissiper ou affirmer ses doutes a été saisie par les pouvoirs publics afin de savoir si réellement la réglementation actuelle était suffisante en matière de protection des enfants.
Des ondes problématiques dès le plus jeune âge
Quel parent n’a pas un jour pour trouver un peu de calme lors d’un long trajet en voiture, donné à son enfant un smartphone, une tablette. Est-ce une bonne ou une mauvaise idée ? Les enfants sont exposés à ce genre de produits technologiques de plus en plus tôt, les tablettes tactiles, les jouets connectés sont de plus en plus performants. Les enfants de moins de sept ans ont même parfois leur propre téléphone portable. Les travaux réalisés par l’ANSES met en évidence que les radiofréquences exposent les enfants davantage dès la phase in-utéro. La petite taille, la morphologie, les tissus proches de la boite crânienne les rendraient plus fragiles, plus réceptifs aux ondes.
Des problèmes liés à des tablettes et mobiles
Une conclusion se détache des travaux effectués, aucune certitude sur les effets nocifs chez l’enfant, sur son comportement, son système reproducteur, immunitaire, aucun effet cancérogène n’a pu être défini avec certitude. Les experts expliquent que les effets pourraient être liés à l’usage des téléphones portables plutôt qu’aux radiofréquences qu’ils émettent.
Une véritable prudence pour la santé des enfants
L’ANSES au vu des travaux effectués, recommande un usage plus modéré, encadré de toutes ces nouvelles technologies de communication, les babyphones, les jouets connectés sont bien évidemment concernés par cette mise en garde. L’agence conseille également d’être vigilant à ce que l’enfant ne devienne pas « addict » de ces produits connectés, d’éviter les communications la nuit, de limiter la fréquence ainsi que la durée. Globalement, pas d’effets inquiétants pour la santé des enfants, la prudence est tout de même de mise.
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