Le Philaé atterrisseur est dans une posture tout à fait indélicate, les scientifiques ont donc le droit à une grosseur frayeur.
Philaé atterrisseur a été largué par Rosetta, mais les scientifiques ne sont pas rassurés. Après sept heures de descente et 20 ans d’attente, la mission n’est pas confortable. Ce petit robot qui représente tout de même le premier engin de ce genre à se poser sur une comète n’est pas arrimé à Tchouri. Par conséquent, si une instabilité est présente, Philaé atterrisseur pourrait connaitre un sort terrible, ce qui mettrait un terme à cette mission qui a coûté des millions d’euros.
Philaé atterrisseur et son périple semé d’embûches
Philaé atterrisseur enchaîne également les problèmes : le robot n’est pas arrimé, il se trouve sur une pente raide et le lieu où il a été largué par Rosetta n’est pas le mieux situé pour l’ensoleillement (il y a 1h30 de soleil toutes les 12 heures). Lorsque son autonomie sera terminée, les panneaux solaires sont sensés prendre le relais pour recharger les batteries, mais sans un niveau d’ensoleillement adéquat, cette activité pourrait être problématique. Malgré ses embûches, les scientifiques ont pu constater que les instruments de Philaé atterrisseur fonctionnaient malgré une inutilisation pendant une décennie. L’ESA est tout de même satisfaite de cette première phase puisque le petit robot envoie des données et des images via Rosetta.
Une succession de problèmes pour Philaé atterrisseur
Philaé atterrisseur reçoit en parallèle les informations des scientifiques et il exécute parfaitement les tâches. Les experts ont également eu une autre frayeur dans la soirée de mercredi lorsque le robot s’est approché du sol de la comète. Il a effectué deux rebonds puisque les harpons ont mis en avant un dysfonctionnement. Philaé atterrisseur a donc terminé sa course sur une pente raide de l’ordre de 30 % dans une zone rocheuse et accidentée. Dans ce cas de figure, les scientifiques ne sont pas comblés, car ils ne voulaient pas d’un tel scénario.
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