Le gaspillage alimentaire est un réel problème dans de nombreux pays développés. Les dates de péremption qui sont inscrites sur les emballages sont très souvent confuses, elles ne correspondent pas toujours à la réalité, un yaourt qui voit sa date dépasser la limite consommable est en réalité encore très bon à manger, il n’aura aucun effet nocif pour la santé.
Un code couleur pour comprendre la date de validité
Le ministère allemand envisage de remplacer les dates de péremption par des puces électroniques sur la viande, le poisson, les produits laitiers afin d’éviter le gaspillage alimentaire. Cette alternative est-elle une bonne solution ? Ces puces électroniques plus scientifiques que les dates permettraient d’indiquer le vieillissement réel des produits à l’aide d’un système de couleur. De ce fait, une compréhension plus facile, plus ludique serait mise en place, vert pour le produit consommable, jaune si les propriétés sont un peu altérées, orange pour indiquer que le produit est un peu dégradé, mais qu’il reste encore bon et rouge s’il est dangereux pour la santé.
Un investissement conséquent pour l’Allemagne de 10 millions d’euros
Le ministère allemand a investi plus de 10 millions d’euros pour mettre en place ce projet, il travaille en collaboration avec les Pays-Bas, les premiers résultats devraient être connus d’ici trois ans. Le gaspillage alimentaire est également un problème en Allemagne comme en France, trop d’aliments sont jetés, détruits alors qu’ils pourraient encore fort bien être consommés. En Allemagne, 82 kg de nourriture par personne et par an ont été jetés en 2012 soit 235 euros. Le gaspillage est souvent dû à une méconnaissance de la conservation du produit, en France, on gaspille 20 kg par personne, un peu moins, mais cela reste de toute façon encore trop.
La France n’est pas encore prête à fonctionner de cette façon
Le ministre de l’agriculture français, Stéphane Le Foll, interrogé par Le Figaro sur les puces électroniques sur les produits de consommation a souligné que cela n’était pas encore d’actualité dans notre pays et toujours selon ses propos, la priorité reste « la communication et la sensibilisation ». Les supermarchés théoriquement n’ont plus le droit de jeter les produits retirés des rayons, ils doivent être vendus à bas prix ou remis à des associations caritatives.
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