Avec le Revenge Porn, Amsterdam ne rigole pas et la justice a envoyé une demande à Facebook. Ce dernier est invité à donner au plus vite des informations sur l’un des utilisateurs qui a eu recours à cette pratique.
Le Revenge Porn est une méthode utilisée par les internautes pour se venger d’une personne en ayant recours à des images ou des vidéos pornographiques. Ce n’est pas la première fois que ce procédé est évoqué, car Facebook n’est pas le seul victime. Il y a quelques jours, Google a décidé de mettre en place un formulaire à destination des internautes pour qu’ils puissent effectuer une demande de suppression. Cette dernière concerne tous les contenus du Revenge Porn et ils feront l’objet d’un déréférencement.
Une affaire de Revenge Porn à Amsterdam devant la justice
Toutefois, Facebook est désormais visé par un tribunal à Amsterdam, car il souhaite lui demander des comptes concernant cette pratique. En effet, un utilisateur du réseau social mis au point par Mark Zuckerberg aurait eu recours à cette technique de vengeance pornographique. De ce fait, la justice qui examine sans doute un recours lancé par la victime demande des informations sur l’identité de cette personne.
Facebook a la possibilité de divulguer des données confidentielles (adresse IP, téléphone, email, nom et prénom) sous 14 jours, mais il est nécessaire que ce soit la justice qui en fasse la demande.
Des images d’un rapport sexuel diffusées sur Facebook
Toutefois, cette vidéo intime qui montre une jeune femme mineure à l’époque où les images ont été tournées en train d’avoir une relation sexuelle ne serait plus disponible sur Facebook. En effet, le compte où la pratique du Revenge Porn a été référencée a été supprimé et Facebook serait dans l’impossibilité de répondre favorablement à la demande de la justice.
En effet, lorsque les utilisateurs mettent un terme à leur expérience sur ce réseau social, ils n’offrent pas leurs informations à Mark Zuckerberg qui n’est pas censé conserver les données.
0 commentaires