La Russie annonce qu’un satellite mexicain a été perdu et l’agence Roscosmos. Cette dernière a déjà essuyé un échec et tente d’identifier les problèmes.

L’agence Roscosmos en Russie

La Russie est une nouvelle fois au cœur d’un échec, car un satellite mexicain est parti aux oubliettes. Quelques minutes après le lancement de la fusée, Roskosmos a révélé qu’elle s’était crashée dans la Sibérie orientale. Les faits se sont déroulés dans la matinée aux alentours de 11h47 au Kazakhstan. Tout était prêt, mais un problème a une nouvelle fois mis un terme aux espérances. Si la situation n’était pas devenue cauchemardesque, la fusée aurait dû propulser le satellite mexicain jusqu’à son orbite grâce à des moteurs.

Un satellite mexicain perdu par Roscosmos, l’agence en Russie

Les circonstances exactes de cet échec ne sont pas encore connues, mais l’agence Roscosmos aurait précisé qu’un dysfonctionnement avait été observé dans la troisième phase du lancement. Elle tente de comprendre pour quelles raisons le satellite mexicain n’a pas eu l’occasion de rejoindre son orbite. Baptisé Centenario, il appartenait au ministère des Communications et des Transports du Mexique et il avait été conçu par Boeing Satellite Systems. Le lancement avait un certain attrait, car selon l’International Launch Services, il devait renforcer la sécurité nationale et fournir des données supplémentaires en cas d’urgences.

La Russe identifie les problèmes avec le satellite mexicain

La Russie essuie donc son second échec en l’espace de quelques semaines. Ce satellite mexicain n’est pas le seul à avoir sombré et il n’a même pas eu le temps de s’éloigner véritablement de la Terre. Pour rappel, le cargo russe Progress qui devait ravitailler l’ISS ne répondait plus aux directives des autorités et il s’est consumé il y a plus d’une semaine lorsqu’il a pénétré dans l’atmosphère de la Terre. Cet incident a eu des conséquences, car les astronautes de l’ISS sont contraints d’attendre quelques semaines supplémentaires alors qu’ils devaient revenir dès le 26 mai prochain. Roscosmos tente désormais d’identifier les failles et notamment celles lors du lancement de la fusée et du satellite mexicain.