Professeur de lycée attaquée aux feux d’artifice en pleine classe à Annemasse
Une scène choquante en pleine classe
Je me souviens encore de ce jour où l’on m’a raconté cette histoire invraisemblable : des feux d’artifice tirés en pleine classe, en plein cours, dans un lycée d’Annemasse. On pourrait penser à une mauvaise blague, à un acte irréfléchi. Pourtant, cela s’est bel et bien produit le 9 mai dernier, au lycée technologique et professionnel Jean-Monnet. Personne n’a été blessé, mais l’ordinateur de l’enseignante a été endommagé. Comment en arrive-t-on à une telle situation ?
Une enseignante a été visée par des FEUX D’ARTIFICE en plein cours dans un lycée d'Annemasse. (BFM TV) pic.twitter.com/VQzWLlDEGU
— Cerfia (@CerfiaFR) May 16, 2025
Tableau récapitulatif des faits
Date | Lieu | Événement | Conséquences |
---|---|---|---|
9 mai 2025 | Lycée Jean-Monnet, Annemasse | Tirs de feux d’artifice en plein cours | Aucun blessé, mais des dégâts matériels |
L’incompréhension face à un tel acte
Quand j’ai entendu cette histoire, j’ai tout de suite pensé à cette professeure, au choc qu’elle a dû ressentir en voyant ces éclats lumineux et cette fumée envahir sa classe. Les élèves, eux, ont crié, certains se sont même couchés sur leur table par réflexe. Fort heureusement, aucun d’eux n’a été blessé. Mais l’incompréhension reste totale : comment une telle violence peut-elle survenir dans un cadre scolaire ?
Les réactions et les mesures prises
Le proviseur de l’établissement n’a pas tardé à réagir : les forces de l’ordre ont été immédiatement alertées, et plusieurs élèves identifiés comme responsables ont été exclus, dans l’attente d’un conseil de discipline. Depuis, une cellule d’écoute a été mise en place pour accompagner les élèves et le personnel choqué par l’incident.
D’ailleurs, comme le souligne Maxime Reppert, vice-président national du Snalc : « Un tel geste n’a pas sa place dans un établissement scolaire ». Une position partagée par Bruno Bartocetti, responsable de la zone Sud du syndicat Unité SGP Police-FO, qui estime que cette attaque aurait pu « très sérieusement blesser ».
Un précédent inquiétant ?
Ce n’est pas la première fois que des feux d’artifice sont utilisés de manière inappropriée. Récemment, à Cannes, un mariage a été marqué par des tirs de feux d’artifice qui ont conduit à confiner une école et une crèche. Le parallèle est troublant, et il pose question sur l’accès facile à ces objets pyrotechniques et leur utilisation détournée.
Quelle réponse apporter à cette violence ?
Cet événement à Annemasse soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité dans nos écoles et les mesures à mettre en place pour prévenir de tels actes. L’enseignante, bien que choquée, n’a pas été blessée, mais le traumatisme reste présent. Plus que jamais, le débat sur la sécurité dans les établissements scolaires semble relancé.
Des mesures de surveillance renforcées seront déployées, mais cela sera-t-il suffisant ? La sécurité de nos professeurs et de nos élèves ne devrait-elle pas être une priorité absolue ?
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