Contre la tuberculose, le vaccin BCG est toujours aux abonnés absents dans les rayons des officines sur le sol français.
Le BCG, dont l’unique fournisseur le laboratoire Sanofi-Pasteur est aujourd’hui encore en rupture de stock (Le Figaro), normalement il devait selon des communiqués de presse être réapprovisionné dans les pharmacies début février, mais le premier mars, le BCG manque toujours. Le laboratoire a annoncé que sa fabrication était longue (18 mois) et surtout qu’elle était délicate, Sanofi-Pasteur comprend l’inquiétude, mais ne peut se prononcer sur une date précise, il resterait des lots, mais ils sont réservés en priorité à la protection infantile et maternelle et dans les centres de lutte anti- tuberculeux.
Le BCG lutte contre le développement de la tuberculose
La tuberculose est une maladie contagieuse, autrefois elle était soignée avec des bains de soleil et de plein air. Dans les années 1950, elle a été réduite grâce aux antibiotiques. Dans le monde, elle tue encore près de deux millions de personnes, 1,4 million en 2010 selon l’OMS, l’organisation mondiale de la santé. La tuberculose pulmonaire est la plus répandue, mais il existe des atteintes rénales, osseuses, et méningées. C’est en 1921 qu’Albert Calmette et Camille Guérin de l’institut Pasteur de Lille ont mis au point le premier vaccin contre la tuberculose baptisé BCG, il deviendra obligatoire en 1950.
Le BCG contre la tuberculose est plus efficace chez les enfants
Le vaccin est plus efficace chez l’enfant et le nouveau-né que chez l’adulte, il permet d’enrayer l’épidémie et il empêche la transmission de la maladie. En juillet 2007, la ministre de la Santé, Roseline Bachelot a annoncé la suspension de l’obligation de vacciner tous les enfants, seuls dits à « risques », mais elle est conseillée chez les enfants jusqu’à 15 ans. La rupture de stock du BCG est gênante, mais pas catastrophique, en France la tuberculose est relativement faible, mais des cas se sont déclarés chez les migrants.
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