Le mariage a rythmé le quotidien de cette femme de New York aux Etats-Unis. Elle s’est mariée 10 fois sans jamais divorcer.

Mariage

Une épouse multiple s’est vue passer les menottes pour avoir aidé au moins six hommes à demander la nationalité américaine. Cette jeune femme de 39 ans n’a pas cette fois adopté l’alliance coutumière d’un mariage, mais des poignets liés pour faute grave, elle a été arrêtée et inculpée de polyandrie vendredi 10 avril, elle a eu en effet huit à 10 maris en même temps sans jamais divorcer. Elle a comparu devant un tribunal du Bronx, mais la jeune femme n’a pas reconnu les faits et n’est pas d’accord avec le chef d’inculpation « d’imposture ».

A New York, après 10 mariages, elle est arrêtée pour polyandrie

La polyandrie est pour une femme le fait d’avoir plusieurs époux simultanément, ce mot désigne plus généralement la situation d’une espèce animale dans laquelle la femelle s’accouple avec plusieurs mâles. La polyandrie est très courante en Inde de nos jours, elle est imposée aux femmes dans les régions où elles ne sont pas assez nombreuses, elles sont souvent enlevées de force. Cette jeune femme de 39 ans s’est mariée dix fois de suite depuis 1999 et chaque fois dans une ville différente, lors de sa dernière union en 2010 elle aurait commis une faute, sur le questionnaire prémariage, elle aurait coché la case « jamais mariée auparavant« . Ce mensonge ou cette omission lui a valu d’être arrêtée.

La polyandrie pourrait lui coûter 4 ans de prison

Ces maris successifs venaient tous de pays étrangers (Mali, Géorgie, Turquie, Égypte, Pakistan…), étaient-ce des mariages blancs ? Sept de ses maris avaient rempli des dossiers de demande de carte verte pour devenir des citoyens permanents aux États-Unis, un homme l’aurait même rémunéré 2000 dollars. Le parquet ignore ce qui a pu pousser cette femme a convolé dix fois de suite :  l’argent, le besoin de rendre service, selon les autorités elle serait toujours mariée à quatre hommes, certains ont divorcé quand leur carte verte a été refusée. Cette « épouse en série » risque jusqu’à quatre ans de prison.