Le virus Ebola retrouvé dans l’œil ne serait pas une source de contamination supplémentaire, mais une vigilance est de mise.
Ebola
Le virus Ebola est particulièrement dangereux et lorsqu’il est manipulé, seuls les laboratoires P4 ont l’autorisation de le faire et cela à cause de son potentiel nocif. En Afrique, depuis août dernier, il a fait des ravages puisque des milliers de personnes ont perdu la vie et notamment en Sierra Leone. Personnel médical, habitants… Personne n’a été épargné par ce virus qui ne se transmettrait pas par les yeux. La revue The New England Journal of Medicine rapporte l’histoire surprenante d’un patient qui a eu des problèmes de vue après avoir contracté la maladie l’année dernière.
L’Ebola se retrouve dans son œil lors d’une convalescence
Cet homme d’une quarantaine d’années avait réussi à vaincre le virus Ebola et il se trouvait dans une situation de convalescence. Alerté par une vision floue, il a consulté un ophtalmologue et c’est à cet instant qu’il a compris que le virus Ebola était dans son œil. Cela a demandé une expertise, mais selon les experts en charge de cette affaire, il n’y aurait pas de danger de transmission. De ce fait, le porteur du virus Ebola dans les yeux ne pourrait pas infecter par exemple une tierce personne avec du liquide oculaire ou des larmes.
Le virus Ebola ne se transmettrait pas par le liquide oculaire
Les scientifiques doivent sans doute procéder à des vérifications supplémentaires pour tenter de confirmer à 100 % que ce danger n’existe pas. Dans le cas contraire, le virus Ebola se retrouverait au cœur d’un nouveau drame, car même guéri, les patients seraient susceptibles de conserver dans leur organisme la maladie et ils pourraient ainsi la transmettre. Cette seconde étape entraînerait des pertes considérables alors que de nombreux morts ont déjà été référencés. Dans tous les cas, le personnel médical estime que les personnes qui ont réussi à vaincre Ebola doivent être au centre d’une surveillance accrue, car s’ils ne sont pas un danger pour les autres, ils le sont peut-être pour eux-mêmes.
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