À Asnières, les deux policiers infectés par la tuberculose ne devaient pas ébruiter l’affaire. Un fonctionnaire du commissariat en question a fait quelques révélations assez surprenantes.
Un commissariat à Asnières a été touché par deux cas de tuberculose, car des policiers ont été infectés par cette maladie qui se soigne, mais qui fait des ravages dans les pays pauvres. Un fonctionnaire de l’unité a décidé de briser le silence demandé autour de cette affaire. Il a donc fait quelques révélations notamment en précisant que la contamination par la tuberculose ne devait pas être ébruitée dans les rangs de la police.
Un silence imposé après la découverte des cas supposés de tuberculose
En effet, dans un entretien accordé au Point qui révèle l’information, il précise que des officiers avaient fait une demande qui peut paraître surprenante. Les policiers au courant que deux cas de tuberculose avaient été référencés au sein de ce commissariat d’Asnières ne devaient rien dire, car l’objectif était de réduire et voire d’éviter les dépistages de la maladie qui reste très contagieuse. Cette demande peut paraître surprenante, mais la raison l’est tout autant, car il révèle que cela aurait coûté trop cher. Cette version des faits n’est toutefois pas celle du DTSP, car si un silence avait été demandé, ce n’était pas une question d’argent, mais de panique.
Deux policiers du commissariat d’Asnières victimes de la tuberculose
La tuberculose reste une maladie mortelle dont les symptômes peuvent créer la panique. Les malades et notamment les policiers d’Asnières ont eu une quinte de toux qui a entraîné du sang, car cette infection touche souvent les poumons. Selon lui, un officier aurait donc fait cette demande pour que le reste de l’unité du commissariat ne cède pas à la panique alors que les cas de tuberculose n’étaient pas confirmés. Dans tous les cas, l’état des locaux est pointé du doigt, car l’hygiène du commissariat était douteuse et même catastrophique pour un agent qui révèle que le savon était absent.
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