Un nouveau site « deuxièmeavis » vous permet de demander via internet, l’avis d’un expert sur un premier diagnostic. La réponse à votre requête vous sera envoyée sous quatre à sept jours et cela vous coûtera la modique somme de 295 euros, 120 euros pour le médecin qui aura eu votre dossier en charge et 175 euros serviront à couvrir les frais du site.

Cette offre de 295 euros n’est pas remboursée par la sécurité sociale et selon Le Monde, la plateforme aurait déjà eu plusieurs demandes. La démarche reste ultra simple, il suffit de remplir un questionnaire et de télécharger les dossiers médicaux. Ce site a séduit déjà plusieurs personnes, mais certains détracteurs montent au créneau et notamment le Conseil national de l’ordre des médecins. Ce site a été crée par trois femmes diplômées de HEC et pour elles, ce site est pour aider les malades à trouver un second avis et au vu du manque de praticiens expert et principalement en milieu rural, ce site pourrait remporter un certain succès et notamment pour toutes les personnes qui rencontrent des problèmes de mobilité selon le Parisien.

Un prix très élevé pour un second avis médical

Ce site est-il une bonne ou une mauvaise idée ? Lorsque l’on apprend que la maladie vous frappe, est-il judicieux d’avoir un second avis médical, sûrement ? Les spécialistes se font rares, et obtenir un rendez-vous demande bien des fois un réel parcours du combattant et ce site est sans doute une bonne solution, le seul inconvénient reste le prix et le non-remboursement de la prestation. Ces trois entrepreneuses proposent une idée qui peut se révéler viable,  car une fois la mauvaise nouvelle digérée, on peut rester chez soi accompagné pour attendre le deuxième avis.

Une certaine inégalité entre les patients au vu du tarif de ce 2e avis médical

Ce site à la caution de plusieurs éminents médecins dont le vice-président de l’institut Pasteur, mais de nombreux malades ne pourront pas utiliser ce site au vu de la somme demandée qui reste tout de même très importante. Cela peut-il créer une inégalité ? Mais cela n’existe-t-il déjà pas dans le monde médical ?