Crispr a la particularité d’être comparé à un ciseau, car il serait en mesure de manipuler génétiquement les embryons humains. Les Chinois ont décidé d’utiliser cette méthode même si la ligne de l’éthique peut être dépassée.

Combattre le Sida en modifiant les embryons humains

Le Sida est une maladie mortelle, les Chinois aimeraient trouver la méthode permettant à tous les habitants de la planète d’être beaucoup plus résistants face à ce virus. Aujourd’hui, seuls le préservatif et le bon sens représentent les meilleures armes, mais un moment d’inattention peut bousculer à jamais un quotidien. Les campagnes se multiplient notamment en France avec le Sidaction, mais, malheureusement, le nombre de contaminés ne cesse de croître.

Crispr permettrait de rendre les cellules plus fortes face au VIH

En Chine, la méthode des ciseaux a donc été utilisée pour se focaliser sur des embryons humains. Ces derniers ont été 26 à être modifiés génétiquement. L’objectif est assez simple, cette manipulation doit permettre de renforcer la résistance des cellules en présence du Sida. En effet, la meilleure technique consisterait à rendre une infection impossible à cause d’un système immunitaire capable de vaincre la maladie de manière génétique sans apporter au préalable un traitement ou un vaccin. Les humains auraient les compétences pour ne pas être contaminés.

Les dérives possibles à cause des ciseaux Crispr

Ce programme peut s’avérer utopique et, pourtant, les Chinois du Canton sont convaincus que cette hypothèse est possible. De leurs côtés, les scientifiques sont quelque peu dubitatifs, ils soulignent que nous savons déjà les compétences de Crispr pour modifier les embryons. Ils insistent ainsi sur le fait que les conclusions de l’étude ne sont finalement pas aussi intéressantes que cela. De plus, une telle manipulation est complexe, car elle se retrouve au cœur d’un véritable débat avec comme thème l’éthique. Est-il possible de laisser les scientifiques transformer la nature, cela pourrait malheureusement provoquer des dérives.