Alors que le foyer signalé ce samedi dans le nord de la Vendée n’est pas un cas de grippe aviaire, les 3000 poulets morts n’ont pas été contaminés par le virus, toutes les mesures de protection ont été levées dans le département. Deux signalements ont été mis en évidence dans le Tarn, comme prévu en cas de suspicion, l’abattage des animaux est programmé.
La grippe aviaire est une maladie virale qui touche les oiseaux, le taux de mortalité s’avère important dans les élevages (poulets, canards, oies…). Le virus a été repéré pour la première fois en 1997 lors de’une épidémie à Hong Kong. Il est réapparu fin 2003 touchant uniquement les espèces animales.
Le virus se propage en général par contact avec des oiseaux infectés
En France, l’institut de veille sanitaire a pour mission de surveiller l’état de santé de la population, tout cas suspect doit être signalé. Actuellement, tous les oiseaux migrateurs sont sous haute surveillance afin d’appréhender la circulation des virus hautement pathogènes. La première mesure consiste à tuer tous les animaux exposés, des procédures de décontamination sont également prévues afin de mettre un terme à la pandémie. Lorsqu’une épidémie est signalée parmi une population de volailles, la répercussion sur l’économie de la région, voire du pays est alors bouleversée. Plus de 5000 canards ont été abattus dans le Tarn, 4000 dans le Gers, 2000 en Lot et Garonne, 1000 dans les Hautes Pyrénées. Cette épidémie se révèle être « hautement pathogène« .
Aucun risque pour le foie gras d’oie ou de canard déjà en vente
Depuis la fin du mois de novembre, le virus de la grippe aviaire a refait son apparition dans notre pays causant de nombreuses inquiétudes chez les éleveurs de volailles. Plusieurs foyers ont été recensés dans certains pays européens du fait du passage des oiseaux migrateurs. Cette épizootie est différente de celle de l’année dernière, elle avait causé plus de 300 millions d’euros de perte. Il y aura du foie gras sur les tables des réveillons, il faudra tout de même compter avec une petite augmentation, 40 centimes d’euros par 50 grammes de foie, une information confirmée par le comité interprofessionnel de la filière foie gras.
Tous les éleveurs sont invités à protéger au mieux leur cheptel, un filet de protection est exigé afin que les oiseaux migrateurs ne puissent pas rentrer en contact avec les oiseaux d’élevage. Le ministère de l’agriculture se veut rassurant, tout est mis en oeuvre pour que la pandémie ne s’étende pas à travers le territoire.
Canard, Pixabay – WimdeGraaf
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