En ce jour du 14 février, la Saint Valentin, est l’occasion certes de fêter l’amour mais surtout de faire l’amour (120 fois par an est la fréquence moyenne des rapports sexuels chez les Français). Si l’on se fie à la Fédération Française de Cardiologie, qui s’exprime à travers un communiqué, l’amour est bon pour la santé, et ce sans aucune modération. Antidépresseur, stimulant l’activité cardiaque, efficace pour garder la ligne, et d’autres vertus lui sont attribués. Les câlins sont plus que jamais recommandés.
Le sexe est bon pour la ligne et ce avec une dépense calorique proportionnelle à la fréquence et la durée des préliminaires érotiques et des rapports sexuels
Faire l’amour est un effort physique. comme le soulignent des cardiologues unis sous la bannière d’un vaste consensus. A en lire le communiqué, nous apprenons ceci : « un rapport sexuel représente un effort physique d’intensité modérée, comparable à l’énergie dépensée pour monter deux étages à bonne allure ». A ce titre, l’activité sexuelle permet de brûler des calories, le nombre de calories perdues étant étroitement lié à l’intensité des ébats sexuels. Le sexe se révèle de même comme un excellent moyen de se muscler, en particulier les abdominaux, les fesses, et pour terminer la liste, déjà riche mais non exhaustive, les cuisses. Bref que du bonus, que du tonus, pour une gymnastique -on ne peut plus- voluptueuse.
L’amour active la circulation sanguine et stimule l’appareil cardiaque : l’ensemble des ingrédients nécessaires sont réunis pour gagner en longévité
Les risques de problèmes cardiaques diminuent lorsque la fréquence des rapports sexuels emprunte une courbe étant ascendante. En effet, il est prouvé que faire l’amour est un bénéfice indéniable pour rendre plus solide notre appareil cardiovasculaire : la circulation sanguine est activée, et fait travailler le muscle cardiaque, en augmentant grandement les pulsations de notre cœur. Le communiqué ne manque pas de nous en informer : « Il participe en outre à l’élimination de toxines, augmente le rythme cardiaque, active la circulation sanguine et muscle le cœur ». Les cardiologues sont vraiment élogieux à l’égard des ébats sexuels qu’ils mettent volontiers sur un piédestal qui nous hisserait jusqu’au septième ciel !
Les personnes cardiaques peuvent également tirer des bienfaits d’une activité sexuelle régulière mais attention aux pannes sexuelles : gare à l’infarctus !
La Fédération Française de Cardiologie se veut rassurante pour ceux qui ont déjà eu le cœur brisé : « Les patients atteints de maladies cardio-vasculaires peuvent généralement poursuivre une sexualité régulière et profiter de son effet protecteur sur le cœur ». Les difficultés sexuelles masculines sont un premier signe de pathologie cardio-vasculaire, à prendre en compte pour mener un bilan cardiaque approfondi et mettre en place au plus vite les traitements nécessaires. En réalité, la cause du trouble de l’érection peut être une pathologie vasculaire potentiellement dangereuse qu’il faut prendre en charge et ne plus se limiter au seul traitement des difficultés sexuelles (ou dysfonctions érectiles).
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