L’aspirine et les cancers digestifs n’auraient pas de points communs aux premiers abords, mais finalement une dose quotidienne aurait de réels bénéfices.
L’aspirine est parfois néfaste dans certains cas de figure notamment lorsqu’une femme attend un bébé. Toutefois, le médicament aurait des points positifs dans la prévention des cancers digestifs. Ce n’est pas la première fois qu’une telle idée est avancée puisqu’il y a deux ans, une enquête publiée à l’époque dans la revue Lancet mettait en avant les bénéfices de l’aspirine dans la lutte de certains cancers. Cette nouvelle étude dirigée par l’Université Queen et le professeur Jack Cuzick révèle qu’il est possible de réduire les cas de cancers.Une dose quotidienne d’aspirine dès 50 ans
Il faut toutefois noter que l’aspirine est un médicament et il est vivement recommandé de ne pas suivre les directives sans avoir évoqué le dossier avec un médecin traitant. Ce dernier sera ainsi en mesure de donner son avis sur les résultats de cette enquête. Ces derniers ont montré que la prise d’aspirine pendant 10 ans pourrait réduire de 35 % le développement d’un cancer au niveau du côlon et de 40 % en ce qui concerne les décès. Les scientifiques ont constaté en étudiant près de 200 essais cliniques que les personnes âgées entre 50 et 64 ans devaient prendre une dose quotidienne de 75/100 mg pendant 5 voire 10 ans.
L’impact de l’aspirine sur de nombreux cancers
Les scientifiques ont également remarqué que l’aspirine commençait à mettre en avant de réels bénéfices en réduisant le taux de mortalité après une prise de 5 ans. L’aspirine aurait donc une importance non négligeable dans la prévention des cancers de l’intestin, de l’œsophage et de l’estomac. Le médicament aurait en parallèle un impact sur ceux du poumon, de la prostate et du sein puisque le risque serait réduit de 10 %. Les scientifiques estiment qu’il faudra d’autres études pour identifier clairement les situations les plus optimisées, car l’aspirine peut avoir un effet dévastateur sur l’organisme notamment en augmentant le risque d’hémorragies digestives.
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