Le 18 septembre, des cheminots envahissent le ministère de l’Économie lors d’une vaste mobilisation
Le 18 septembre 2025 restera gravé comme une journée marquante dans l’histoire récente du secteur ferroviaire français. Alors que la contestation contre les réformes en cours bat son plein, une action spectaculaire a sous-entendu la frustration croissante des cheminots. À Paris, le ministère de l’Économie a été le théâtre d’une intrusion inattendue, illustrant la détermination syndicale face aux mesures gouvernementales. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte national de protestation amplifiée, où syndicats comme la CGT Cheminots, Sud Rail, FO Cheminots, UNSA Ferroviaire, et la CFDT Cheminots ont appelé à une journée de grèves et de manifestations pour défendre leurs revendications. La tension est palpable, et l’impact de cette journée ne se limite pas à Bercy : il reflète la détermination d’un secteur clé, la SNCF, face aux réformes qui menacent ses acquis.
| Moment clé | Participants | Durée | Lieu |
|---|---|---|---|
| Intrusion dans le ministère de l’Économie | Une vingtaine de cheminots | 10-15 minutes | Bercy, Paris |
| Interventions des syndicats lors des manifestations | Plusieurs milliers | Toute la journée | Partout en France |
| Impact sur la circulation et la mobilité | Des perturbations majeures | Jusqu’à plusieurs jours | Gare de Lyon, RATP, autres points stratégiques |
Quand le secteur ferroviaire montre ses muscles : une mobilisation qui dépasse la simple contestation
Une action surprise qui secoue Bercy
Ce jeudi 18 septembre, après une assemblée générale à la gare de Lyon, une vingtaine de membres du syndicat SUD-Rail, menés par Fabien Villedieu, ont réussi à pénétrer dans le bâtiment du ministère de l’Économie, au cœur de Paris. La surprise opère par une rapide infiltration par l’accès parking/vélo, une tactique qui a permis à ces cheminots de s’introduire discrètement dans l’enceinte. Une fois à l’intérieur, ils ont entonné des chants revendicatifs : « On est là, on est là ! » ou « Tous ensemble, tous ensemble, grève générale ! »
Les images de cette intrusion, filmées par des témoins, témoignent du caractère pacifique de l’opération : aucune dégradation, aucun débordement. La durée ? Entre 10 et 15 minutes, avant un départ collectif, dans une ambiance bon enfant malgré la tension du contexte. La préfecture de police de Paris a confirmé leur sortie spontanée, soulignant une manifestation sans violence, mais non sans message fort.
Les revendications au cœur du site
- Soutien à la grève nationale contre les réformes des retraites et la modernisation du secteur ferroviaire
- Refus des mesures budgétaires imposant des coupes significatives dans les budgets de la SNCF et des institutions connexes
- Soutien à la solidarité syndicale, notamment avec la CGT Cheminots, FO Cheminots, UNSA Ferroviaire et la CFDT Cheminots
À noter que cette action illustre la volonté du secteur de faire entendre sa voix, même par des gestes symboliques, à l’image de ce qui s’était déjà produit lors de précédentes mobilisations. La vigueur des cortèges et l’engagement des cheminots montrent qu’ils maintiennent une posture ferme, notamment face aux inquiétudes grandissantes autour des futurs plans de réforme.
Une mobilisation massive qui secoue tout le pays
Les chiffres de la contestation
| Type d’événement | Nombre de participants | Date | Lieu |
|---|---|---|---|
| Manifestations nationales | Plus de 250 000 | 18 septembre 2025 | Rennes, Paris, Marseille, Toulouse |
| Grèves dans la SNCF | 90 % des TGV perturbés, principalement en Île-de-France et dans le grand ouest | Journée entière | Gares principales, terminaux RATP |
| Bloquages et opérations escargot | Plusieurs centaines de manifestants | Matinée | A57, A50, lycées parisiens et marseillais |
Au fil de la journée, l’impact est colossal : les perturbations dans la circulation touchent autant le fret que le trafic voyageurs. La présence des cheminots de France, renforcée par un vaste cortège de lycéens, étudiants, et riverains, témoigne de la colère générale face aux réformes du gouvernement.
Que prévoit le gouvernement face à cette effervescence sociale ?
Une posture fébrile face à la contestation
Les hautes sphères de l’État, notamment le ministère de l’Économie, observent avec attention cette journée de protestation qui a pris une ampleur inattendue. La mobilisation massif pourrait entraîner des conséquences durables sur le calendrier des réformes, mais aussi nourrir les dialogues difficiles en coulisses. Dès lors, le gouvernement cherche à canaliser la colère liée à la SNCF et à ses enjeux sociaux, tout en évitant l’effet de contagion dans d’autres secteurs comme la RATP ou la Fonction publique.
Pour mieux comprendre cette tension, il est utile de consulter ces analyses sur la mobilisation du 18 septembre ou encore les événements majeurs de cette journée. La France s’apprête à vivre peut-être un des moments les plus significatifs de cette année 2025 dans le secteur ferroviaire.
FAQ
- Comment la SNCF prépare-t-elle la rentrée face aux protestations ?
- Les autorités mettent en place des mesures pour assurer la sécurité et limiter les perturbations, mais la mobilisation massive complique la reprise normale du trafic. La solidarité entre cheminots comme la CGT Cheminots ou Sud Rail continue de montrer leur détermination.
- Quelle est la position des syndicats sur ces actions coup de poing ?
- Les syndicats comme FO Cheminots ou UNSA Ferroviaire considèrent ces gestes comme une manière légitime d’exprimer leur colère face aux réformes injustes. La majorité reste cependant favorable à un dialogue constructif.
- Les contestations vont-elles continuer au-delà du 18 septembre ?
- Il est probable que la mobilisation se poursuive en novembre, surtout si le gouvernement ne répond pas favorablement aux revendications. La tension est loin de retomber, et l’impact pourrait influencer la future politique ferroviaire en France.


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