La vaccination DTP refusée par des parents pour leur enfant pourrait les conduire en prison. Ils sont également menacés d’une amende.
Actuellement, des parents sont poursuivis par la justice française pour n’avoir pas réalisé la vaccination du DTP à leur fille. Cette dernière devait être protégée contre la Diphtérie, le Tétanos et la Poliomyélite. Ils encourent tous les deux six mois de prison et 3 750 euros d’amende selon le Code de la santé publique. La famille a soutenu qu’ils étaient parfaitement insérés dans la société et leurs valeurs sont traditionnelles. Toutefois, les parents de cette enfant « doutent des effets secondaires des vaccins » ainsi que le « caractère néfaste des adjuvants ».
La vaccination DTP refusée à cause des effets
Leur avocat a déclaré que les parents ne faisaient pas partie d’une secte. En France, la vaccination est un acte obligatoire et le DTP est combiné depuis 2008 avec la coqueluche, l’hépatite B et la méningite. Cette pratique est obligatoire pour les enfants et les rappels chez les adultes sont vivement conseillés. Les vaccins contre l’hépatite B et le HPV ont été accusés de favoriser l’apparition de la sclérose en plaques chez certaines personnes, mais rien n’a été confirmé. Marisol Touraine a vivement réagi sur le procès en insistant sur le fait que la liberté s’arrête là où commencent la santé publique et la sécurité de tous les habitants.
Les risques du refus de la vaccination
L’avocat des parents qui refusent cette vaccination a précisé que « le droit de la santé, c’est aussi le droit de ne pas se faire vacciner ». Soulignons que la France reste l’un des rares pays où la vaccination est obligatoire. La situation est complexe, car les risques encourus sont différents d’un point vu du Code de la santé ou du Code pénal. Ce dernier précise que si l’éducation, la moralité, la sécurité et la santé de l’enfant sont compromises, l’auteur du refus peut encourir jusqu’à 2 ans de prison et une amende de 30 000 euros.
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