Dans la Nièvre, un bébé a été secoué, ce qui a occasionné son décès. La justice a décidé de prononcer deux mises en examen à l’encontre des parents.
Un bébé de quatre mois est décédé des suites de ce que l’on appelle « le syndrome du bébé secoué » dans la Nièvre. Pour l’instant, les investigations n’en sont qu’au début, mais le père a été placé sous mandat de dépôt et la mère a pu regagner son domicile sous contrôle judiciaire selon une source proche de l’enquête. Les parents avaient prévenu les secours le mardi 14 avril après que leur fillette est perdue connaissance, immédiatement transportée au CHU de Nevers, mais son état se dégradant, elle fut dirigée sur Dijon où elle est décédée lundi dernier des suites de ses blessures. Une autopsie a été pratiquée et selon une source, l’enfant de quatre mois aurait succombé à un traumatisme crânien qui serait lié à plusieurs secousses.
Les deux parents mis en examens dans l’affaire du bébé secoué
Les deux parents ont été placés en garde à vue mercredi dans la Nièvre, mais le couple nie avoir fait subir à leur enfant de tels traumatismes, le père a simplement reconnu qu’il avait fait sauter son bébé sur ses genoux lors de la prise de son biberon. Le syndrome du bébé secoué est une forme de maltraitance de l’enfant de moins d’un an, il est responsable d’un taux de mortalité très élevé. C’est un geste d’une réelle violence et souvent réitéré. Les droits de l’enfant en tant que victime d’une infraction sont ignorés. Le cerveau d’un bébé secoué est trop petit, il ne remplit pas la boite crânienne et risque de toucher les parois osseuses à l’occasion des mouvements de va-et-vient violents, le cerveau flotte et s’écrase contre les parois et déclenche une rupture des vaisseaux sanguins.
Le syndrome du bébé secoué est parfois mortel
Les muscles du cou empêchent le bébé de maintenir sa tête bien droite, elle est projetée en avant et en arrière lors de secousses violentes, elles peuvent provoquer une hémorragie cérébrale ou un œdème en raison du choc. Les parents de la petite fille ont été mis en examen pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par ascendant sur mineur de moins de 15 ans » selon le Monde. Le couple a deux autres enfants qui ont à priori été élevés sans maltraitance.
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