A Bordeaux, l’épicerie musulmane est pointée du doigt pour son concept d’horaires clairement affiché sur la devanture. Ces derniers sont attribués en fonction du sexe pour éviter la mixité entre les hommes et les femmes.
La ville de Bordeaux est sous les feux des projecteurs, une épicerie musulmane avait affiché sur la vitrine de son commerce de biens étranges consignes, les hommes pouvaient fréquenter le magasin les lundis, mardis, mercredis et vendredis et les femmes les samedis et les dimanches. Cette épicerie convertie à l’Islam fait commerce de pâtisseries orientales, de bonbons, de vêtements traditionnels ainsi que des livres religieux. Le propriétaire de ce magasin a indiqué que « les sœurs » terme employé pour désigner les femmes, préféraient venir dans le commerce quand son épouse était présente et certaine selon ses dires était mal à l’aise en présence d’hommes, il a également indiqué ne pas savoir que cette pratique était interdite en France.
Alain Juppé réagit après la polémique sur cette épicerie musulmane
Les réactions ne se sont pas fait attendre, de toute part elles ont fusé, le préfet de la région Aquitaine a souligné que cela était tout simplement « inacceptable », il espère que la justice fasse son travail pour que de telles choses ne se reproduisent pas dans notre pays à l’avenir si les faits sont avérés. Selon Ouest-France, le maire de Bordeaux, Alain Juppé a déclaré dans un communiqué que cette affichette était contraire aux règles républicaines. Le grand Imam de la ville a été interpellé par la pratique du commerçant en soulignant que même à l’époque du prophète de telles discriminations ne se faisaient pas, il a déclaré sur France 3 Aquitaine que l’opinion du propriétaire du magasin lui était personnelle et sans aucune relation avec la théologie.
Marche arrière pour l’épicerie de Bordeaux qui a supprimé l’affiche
Ce comportement est punissable par la loi si les faits sont constatés, c’est de la discrimination passible de trois d’emprisonnement et d’une amende de 45.000 euros. La discrimination peut s’appliquer « à des personnes sur leur physique, leur origine, leur race, leur religion, leur sexe, leur situation de famille… ». Devant l’ampleur des réactions, le commerçant a retiré son affiche dès lundi.
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