La canicule a fait des dégâts, mais Marisol Touraine révèle dans un communiqué que l’impact sanitaire a toutefois été limité. Cette situation a été favorisée par la mobilisation du secteur et la solidarité avec les plus fragiles.
Depuis le début du mois de juillet, la France est traversée par des vagues de chaleur et deux épisodes de canicule ont eu lieu. Dans un communiqué, Marisol Touraine révèle que la surmortalité a tout de même été limitée entre le 29 juin et le 5 juillet 2015. Par rapport à la moyenne, 700 décès supplémentaires ont été observés, ce qui représente tout de même 7 % en plus. Il faut noter que la canicule use le corps et l’esprit que ce soit chez les enfants et surtout les personnes âgées.
La canicule augmente les admissions aux urgences
La ministre de la Santé a salué la mobilisation des acteurs du secteur qui a permis de limiter l’impact. Le passage aux urgences a lui aussi était plus important, car la statistique a été multipliée par trois par rapport à une situation sans canicule. Marisol Touraine partage quelques chiffres notamment pour les consultations SOS Médecins qui ont été en nombre de 1460 contre 3580 pour les admissions aux urgences. Le dispositif de la canicule est toujours en cours, et cela depuis le 25 juin dernier. Trois jours plus tard, une cellule de crise était même engagée pour suivre l’impact des fortes chaleurs.
Le plan canicule a porté ses fruits et limité l’impact sanitaire
La canicule a été mortelle, mais le nombre de décès semble assez loin de celui de 2003. Il y a une douzaine d’années, les corps avaient été particulièrement atteints et le traitement des fortes chaleurs n’était pas celui d’aujourd’hui. Cela s’était traduit par 15 000 morts et ce chiffre aurait pu se renouveler si un tel dispositif n’avait pas vu le jour. En effet, après 2003, le gouvernement avait décidé de mettre sur pied un plan canicule qui vise à mobiliser les professionnels et à transmettre des messages d’alerte par le biais de l’ARS.
0 commentaires