Pour de nombreuses personnes, la gale fait partie des maladies du passé pourtant, il n’en est rien bien au contraire. Elle sévit dans tous les milieux sociaux et peu importe les conditions d’hygiène. Le coupable de la gale est un petit parasite acarien à huit pattes, le Sarcope, il est invisible à l’œil nu. La femelle pond ses œufs sous la couche cornée de l’épiderme où elle creuse des sillons. La conséquence, des lésions à la surface de la peau.
Le symptôme le plus caractéristique de la gale, ce sont les démangeaisons qui se produisent le plus souvent la nuit, elles sont très intenses
Le patient est alors réveillé par cette gène. Ces démangeaisons sont la réaction du corps contre les déjections, les œufs des parasites. La gale est mal diagnostiquée, on la confond aisément avec un eczéma, une réaction allergique. Le dermatologue peut conclure à cette maladie en grattant la surface de la peau du patient, en général, des dizaines de parasites sont détectés. Une fois la gale déterminée, le malade est traité immédiatement, au bout de 72 heures, il n’est plus contagieux. La gale est classée dans les IST. Les personnes âgées dans les maisons de retraite, les enfants en collectivité sont plus particulièrement touchés.
La gale n’est pas une maladie à déclaration obligatoire, cependant, il est essentiel de la signaler, c’est le seul moyen d’éviter sa propagation
23 cas de gale ont été détectés dans une école de Châtenay-Malabry, cette commune des hauts de Seine a été paniquée par cette découverte. Un rapport de l’institut de veille sanitaire a estimé que les cas de gale augmentaient en France depuis 2010. Plusieurs cas d’épidémies ont pu être diagnostiqués dans les camps de migrants à Paris. Cette maladie est connue depuis l’antiquité, assiste t-on au retour de cette vieille maladie ? En France, d’autres cas ont été signalés dans la Vienne, la Haute Garonne, la Meuse depuis le mois de janvier. Le syndrome pieds-mains-bouche, les piqûres des chenilles urticantes sont aussi des pathologies que l’on rencontre dans les établissements scolaires, on peut facilement les confondre. Par prudence, des prélèvements de peau sont nécessaires. Les vacances vont débuter dès demain pour des millions d’enfants, ce qui va régler pour quelques mois ce problème de santé.
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