Le ministère a dévoilé hier les dernières mesures qui seront appliquées dès le mois de juillet. La reprise de l’élevage de volailles a été confirmée à partir du 16 mai prochain. Deux arrêtés ont été publiés au journal officiel afin de permettre la mise en place de règles qui seront applicables lors de la reprise de la production, est-ce un tournant important pour les conditions sanitaires et de gavages des animaux ? La profession est pourtant inquiète, car au cours de cet épisode de grippe aviaire, il y a eu une perte de 9 millions de palmipèdes cette année, une réelle catastrophe économique dans un monde agricole déjà fortement fragilisé.
Des mesures pour mettre un terme à la grippe aviaire en France
Le but de toutes ces mesures mises en place, prévenir une prochaine épidémie et éviter toute propagation de la maladie dans plusieurs exploitations de volailles. Il a fallu pour combattre cette grippe aviaire mettre de l’argent afin de pouvoir rénover les bâtiments, plus de 200 millions d’euros ont été investis pour atteindre les objectifs. Actuellement 71 foyers ont été décelés dans plus de 8 départements du sud-ouest de la France, un nouveau cas a été détecté en tout début de semaine dans un élevage des Pyrénées Atlantiques.
Des élevages confrontés à un vide sanitaire problématique
L’élevage des canetons d’un jour ne devrait reprendre que vers le milieu du mois de mai après plus d’un mois de vide sanitaire complet et une désinfection très importante. Les élevages qui ont cessé leurs activités vont-ils avoir des compensations ? La filière de foie gras ne risque-t-elle pas d’être fortement perturbée par la grippe aviaire, mais aussi par toutes ces restrictions ? Sortir de cette crise pour les éleveurs de volailles va sans doute être particulièrement difficile, des sacrifices sont à prévoir.
11 points à respecter à destination des éleveurs
Les mesures prises par le ministère de l’Agriculture visant à lutter contre l’influenza aviaire sont applicables dès maintenant et parmi celles-ci, l’eau et les aliments des volailles devront être absolument protégés de tout contact avec les oies et canards sauvages. À partir du 2 mai prochain, des agents de l’administration se rendront sur les lieux concernés pour vérifier de l’absence de virus. La levée de la zone de restriction se fera selon les résultats obtenus. Chaque éleveur devra définir son propre plan de biosécurité avec plus de 11 points à respecter. Le coût engendré par ces mesures, 220 millions d’euros selon une source de Sud Ouest.
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