Melanie Gaydos, mannequin américaine de 28 ans, est atteinte d’une maladie génétique rare : la dysplasie ectodermique. Elle est la preuve que tout handicap peut être surmonté et qu’il ne faut pas abdiquer et laisser la fatalité l’emporter. Elle est ambitieuse et souhaite faire une carrière durable, malgré ses différences, dans le monde très fermé du mannequinat, réputé pour ses critères sévères : sa maladie ne serait-elle pas finalement un atout ? Elle l’assume avec une conviction grandissante.
Qu’est-ce que la dysplasie ectodermique ? Quel a été l’impact de cette maladie génétique rare sur une enfance ponctuée par une quarantaine d’opérations ?
La dysplasie ectodermique hypohidrotique (DEH) est une maladie génétique du développement de l’ectoderme étant caractérisée par pléthore de malformations des structures ectodermiques que nous pouvons énumérer : la peau, les cheveux, les dents et pour finir les glandes sudoripares en pâtissent avec une croissance difficile. Une pareille pathologie est aussi appelée ainsi : syndrome de Clouston. Melanie Gaydos est née avec un bec de lièvre, une malformation au niveau de la lèvre supérieure et du palais. Des retards de croissance ectodermiques la poursuivent. Son enfance a été éprouvante car elle avoue avoir du endurer pas moins d’une quarantaine d’opérations.
Melanie Gaydos a décidé d’assumer, le cap difficile de l’enfance dépassé dans le temps et sur le plan psychologique, sa maladie et la transformer en atout
« J’ai vraiment envie de trouver une manière de m’accommoder de la maladie et d’accepter mon corps, à quoi il ressemble et comment il fonctionne », s’est-elle exprimée, avec une sincérité touchante, dans les colonnes du HuffPost américain. Elle a pris de la distance par rapport notamment au regard des autres et s’est émancipée des souvenirs liés fortement à une enfance difficile. Cette acceptation de soi l’a conduite, par exemple, à choisir de ne pas porter de dentier. Elle s’est vraiment rapidement séparée de ses implants dentaires quitte à offrir, ce qui peut surprendre de prime abord, un sourire qui serait des plus atypiques, notamment lors de séances photos, de défilés de mode et dans la vie quotidienne.
Des premiers pas réussis dans le domaine du mannequinat sont à saluer et Melanie Gaydos s’en félicite mais caresse toujours son rêve de haute couture
Son envie d’épouser les courbes de la haute couture a été un moteur important qui lui a permise de se projeter dans l’avenir et de ne pas se recroqueviller dans la coquille de sa maladie génétique. Elle débute cependant avec bonheur le métier passion de mannequin avec une conviction incertaine mais une lettre envoyée à un photographe lui permet de convaincre de poser pour lui, selon le Daily Beast. Cette expérience met sa carrière sur de bonnes rails. Elle est, de surcroît, vraiment très suivie sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram. Crayonnant toujours dans sa tête le rêve (à venir espérons-le) d’une épopée professionnelle dans la haute couture, elle s’arme de patience, autre qualité avec sa pugnacité.
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