Les expérimentations sur les animaux sont cruelles, elles coûtent très chères, les résultats sont très souvent faussés car ils ne sont pas applicables pour la plupart aux humains. De nombreuses personnes s’opposent aux expérimentions sur les animaux qui ne cessent d’augmenter. Celles-ci ne sont licites que si elles s’avèrent extrêmement nécessaires voire indispensables. La réglementation protège les animaux vertébrés, l’utilisation par exemple des grands singes comme les chimpanzés est interdite.
Plus de 85% des Français sont favorables à l’interdiction de l’expérimentation animale
En France, le bien-être de l’animal est au centre des débats. En 1999, une loi a été promulguée, elle reconnaît l’animal comme étant sensible, que l’on doit respecter, en 2015, le statut s’est encore amélioré, la loi considère qu’ils sont des êtres doués de sensibilité. En France, les animaux de laboratoire proviennent d’élevage, plus de 27% sont pour la recherche fondamentale, 19% pour la recherche médicale, humaine vétérinaire, 52% pour le contrôle des médicaments. En 2015, plus de 58% étaient des rongeurs, 30% des poissons, 5% des lapins, 5% des oiseaux, moins de 1% des animaux de ferme. Les associations de protection animale jouent un rôle important dans les discussions sur l’expérimentation, cela a permis notamment une législation plus respectueuse mais de nombreux progrès restent à faire.
La réglementation française impose des formations spécifiques obligatoires pour toutes les personnes qui travaillent avec des animaux
Les organisations qui contribuent au financement de la recherche en France soulignent qu’ils veulent plus de transparence, ils insistent sur le fait que les chercheurs ne torturent pas les animaux, plus de neuf associations ont interpeller le gouvernement via une lettre ouverte, ils veulent rétablir la vérité selon leurs propos, les animaux qui servent à la recherche ne souffrent pas. Il est difficile de croire qu’un animal à qui on a inoculé un cancer ou tout autre maladie humaine grave puisse vivre sa vie dans de bonnes conditions. Les députés Wallons veulent que les chercheurs trouvent de nouvelles méthodes, les animaux ne doivent plus être utilisés sauf s’il n’existe aucune autre alternative. L’Union Européenne interdit déjà de tester les produits cosmétiques ou leurs ingrédients sur les animaux. Les associations demandent plus de transparence mais cela évitera-t-il la souffrance animale ?
0 commentaires