Le pays est aujourd’hui en liesse. Après plusieurs jours de manifestations, l’Algérie a réussi à faire démissionner le président Bouteflika. Le peuple n’entend pas pour autant de baisser les bras. Il veut désormais obtenir le départ des cadres du régime. Très affaibli par un AVC en 2013, le président voulait s’offrir un cinquième mandat.
Après 20 ans à la tête de l’Algérie, il s’en va
Cette décision était très attendue par la population. Elle devrait apaiser les coeurs et les esprits de tous les anti Bouteflika. Dans sa lettre de démission, le président aspire le meilleur pour tous ses compatriotes. Le président du conseil de la nation Abdelkader Bensalah âgé de 77 ans pur produit du régime est chargé par la constitution d’assurer l’intérim durant une période de 90 jours au cours de laquelle devrait être organisée une présidentielle. La plupart des habitants ont affirmé leur détermination à continuer de manifester malgré la démission du président, car ils refusent la transition mise en place. De nombreuses personnes se disent satisfaites, mais pas dupes.
La détermination de la rue ne faiblit pas
La démission du président en place depuis plus de 20 ans est historique dans l’histoire politique de l’Algérie. Qui sortira vainqueur de ce face-à-face ? Le peuple déterminé à faire changer les choses ou l’armée qui brandit la constitution pour résoudre la crise ? La France est quant à elle confiante de la poursuite de la transition. Après plus d’un mois de contestation sans failles, les habitants se réveillent aujourd’hui pour la première fois en 20 ans sans le président Boutéflika. Le chef de l’état de 82 ans a tenté de s’accrocher au pouvoir, mais en vain, le peuple a eu raison de sa démission mardi soir. La population est contente, mais la vigilance est de rigueur. Tous n’oublient pas l’essentiel, un changement radical de la gouvernance du pays.
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