Un astéroïde avait l’intention apparemment de frapper Marseille, la panique a donc pris une certaine ampleur sur la toile. Par conséquent, l’affaire demande quelques précisions, car la santé des habitants du sud n’est pas en jeu.
La blague de l’astéroïde qui va frapper Marseille est digne d’un 1er avril
A plusieurs reprises, des actualités ont mentionné l’arrivée d’un astéroïde à proximité de la Terre. Ces informations sont parfois réelles, mais le risque qu’un caillou s’effondre sur la planète bleue est très minime. Les différentes agences scrutent l’espace dans le moindre recoin à la recherche d’une éventuelle menace et celle annoncée pour le 5 mars prochain n’est donc pas confirmée. Il s’agit en réalité d’une blague de mauvais goût qui est digne d’un 1er avril. Sur les réseaux sociaux, les données transmises révélaient que l’astéroïde avait tout de même la taille de la moitié d’un terrain de football et qu’il allait s’écraser à Marseille.
L’astéroïde 2013 TX68 passera près de la Terre en mars prochain
Les habitants peuvent être rassurés, car leur santé ne sera pas impactée puisque l’astéroïde ne finira pas sa course en France. Il n’y aura donc aucun impact prévu pour 23h26. Avec l’essor d’internet, le message a fait le tour de la planète en quelques heures et certains n’ont pas hésité à surenchérir l’affaire en précisant qu’un tel astéroïde serait en mesure de créer un tsunami dévastateur qui réduirait à néant la Méditerranée. L’astéroïde en question existe réellement puisqu’il est baptisé 2013 TX68 et il ne va pas impacter la Terre, mais simplement la frôler comme ont pu le faire plusieurs astres avant lui.
Un impact possible avec un risque d’un pour 250 millions
La Nasa a révélé qu’il devrait se situer à 17 000 kilomètres de la surface de la Terre, mais l’astéroïde ne serait pas en mesure de modifier sa trajectoire. Marseille peut donc se réjouir, car elle ne sera pas détruite par un tel impact. C’est la radio France Info qui a été la première à remettre de l’ordre dans cette affaire, car si un tel drame devait se produire, il y aurait un risque d’un sur 250 millions. De plus, si l’impact se produisait, il n’aurait pas lieu cette année, mais en 2017.
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