L’hypertension artérielle se définit par une élévation trop importante de pression dans les artères, qui persiste alors que le sujet est au repos. Le nombre de personnes souffrant de ce fléau, dans le monde, a plus que doublé au cours des 40 dernières années, pour atteindre un chiffre effrayant : 1,1 milliard de malades, dont la plupart vivent dans les pays en voie de développement, et se concentrent, pour moitié, sur le vaste et peuplé continent asiatique, qui avec plus de 4,4 milliards d’habitants, est loin devant.
Une nouvelle donne concernant l’hypertension artérielle : les pays riches n’occupent plus une triste première place, car ils sont dépassés par les pays pauvres mal lotis
Selon une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet, le nombre d’hypertendus, c’est-à-dire de personnes ayant une tension artérielle supérieure à 140/90 mmHg (millimètres de mercure), est passé de 594 millions en 1975 à plus d’1,1 milliard en 2015, en raison d’une forte hausse du phénomène en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne. L’hypertension artérielle peut se révéler fatale, en l’absence de tout traitement pour la contrôler, et est la tueuse sournoise d’environ 7,5 millions de personnes dans le monde, et ce chaque année. En ce qui concerne la France, la population touchée et prise en charge, atteint les 1,6 million de cas.
Qu’est que l’hypertension artérielle (connue aussi sous son acronyme de HTA) ? Comment l’explique-t-on, sur le plan biologique, et l’évaluons-nous, sur le plan médical ?
Selon l’INSERM (Institut national supérieur de la santé et de la recherche médicale), une hypertension artérielle est caractérisée par des chiffres tensionnels égaux ou supérieurs à 140 mmHg pour la pression systolique (PAS) ou 90 mmHg pour la pression diastolique (PAD), après plusieurs mesures répétées de la tension artérielle. Le premier chiffre correspond à la pression du sang au moment où le cœur se contracte (systole) et propulse le sang dans les artères et vers les poumons à partir de l’aorte et de l’artère pulmonaire. Le second chiffre correspond à la pression du sang au moment où les cavités ventriculaires se dilatent (diastole) pour recevoir le sang arrivant par les veines caves ainsi que pulmonaires.
Les complications inhérentes à l’hypertension artérielle, et les causes qui favorisent cette dernière, si nous baissons trop la garde, réclament notre attention accrue
Selon l’Assurance Maladie, les conséquences néfastes de l’hypertension artérielle sont les suivantes : en première ligne, ce sont les accidents vasculaires cérébraux (AVC), suivis de très près, par les problèmes cardiovasculaires, avec une incidence multipliée. Voici donc la liste, souhaitée concise et précise, des causes, qui sont légion, et que nombre de personnes accumulent dangereusement :
- L’hygiène de vie comporte des éléments susceptibles de faire augmenter la valeur de la tension artérielle :
- une alimentation riche en sel, et pauvre en fruits et légumes ;
- une consommation trop importante d’alcool ;
- la consommation excessive de réglisse ;
- une activité physique insuffisante ;
- un surpoids ou une obésité ;
- le tabac ;
- une vie stressante.
- L’âge : le risque d’hypertension artérielle augmente avec l’âge et atteint 40 % des personnes à 65 ans et 90 % à 85 ans.
- L’origine ethnique : les Antillais et les personnes originaires du sud de l’Asie sont plus susceptibles de développer une hypertension artérielle.
- Les antécédents familiaux : le risque est plus élevé si des membres de la famille du patient ont eu ou ont une hypertension.
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