La maladie de Lyme est une pathologie transmise par l’intermédiaire de la piqûre d’une tique. En Europe, elle vit dans les zones humides, boisées, les prairies, les parcs y compris les parcs urbains. L’INPES rappelle qu’elles ne sont pas présentes à plus de 1500 mètres d’altitude. Toutes les parties du corps peuvent être atteintes par les morsures. Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques, il sera d’autant plus efficace, s’il est administré très tôt.
Qu’est-ce que la maladie de Lyme, pourquoi se répand-elle aussi facilement ?
La bactérie qui est responsable de cette maladie répond au joli nom de Borrélia. En France, la majorité des contaminations survient entre le mois de mars, de septembre. Lorsque la maladie n’est pas traitée, elle peut alors mettre plusieurs années à se développer d’où la difficulté de la reconnaître aisément. Les chercheurs parlent de maladie émergente car les cas sont de plus en plus nombreux. Malheureusement, il n’existe pas de moyens pour éviter la piqûre. De plus, leur présence et les incidences de l’infection dépendent des régions où l’on se trouve. Si une tique vous pique, il est déconseillé de l’arracher en se grattant, utilisez plutôt une pince prévue à cet effet afin d’ôter l’insecte en entier, puis désinfectez la plaie. Dans tous les cas, une consultation chez un professionnel de santé est préférable.
Les associations de patients se mobilisent pour la reconnaissance de cette maladie en forme chronique
Le 20 mai avait lieu la journée mondiale de la maladie de Lyme. Le président de Droit de guérir, victime lui même de cette pathologie a souligné sur l’antenne de Franceinfo que cette maladie était sous-estimée. Les Etats-Unis ont quant à eux reconnu la maladie sous une forme chronique. On assiste actuellement selon les experts à une épidémie voire une pandémie car les cas sont de plus en plus nombreux dans notre pays. Un grand nombre de malades échappe au diagnostic, ils se retrouvent alors dans une véritable impasse thérapeutique. Le seul moyen de mettre tout le monde d’accord sur cette reconnaissance serait la mise sur le marché d’un test qui permettrait de dire si la bactérie est présente ou non chez le patient. Une manifestante lors de la journée mondiale à l’appel de l’association France Lyme a pu déclarer que « l’état communique beaucoup sur le plan grand froid, la canicule pourquoi ne pas faire de même pour cette maladie de Lyme ?«
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