4 cas de gale ont été officiellement recensés parmi le personnel d’une clinique de Montauban, chef-lieu du département de Tarn-et-Garonne selon nos confrères du principal quotidien de la région Occitanie, à savoir La Dépêche, dans son édition de samedi. La gale avait déjà sévi l’été dernier dans la même établissement de soins avec pas moins de 8 soignants touchés.
La gale, maladie de peau hautement contagieuse, a certes infecté 4 soignants mais tout a été mis en oeuvre pour stopper d’emblée sa progression dans une clinique de Montauban
La gale est une affection de la peau spécifique à l’homme, peu grave mais extrêmement contagieuse. Elle est transmise par un acarien microscopique : Sarcoptes scabiei. La femelle de ce parasite creuse des galeries dans l’épiderme où elle dépose ses œufs. La gale provoque des démangeaisons causées par la réaction allergique de l’organisme aux excréments des acariens. Notons que cette pathologie est en recrudescence depuis une dizaine d’années.
La parade pour en venir à bout passe par une hygiène qui doit être impeccable et c’est ce à quoi s’est employée la clinique de Montauban. La literie, les vêtements et le linge ont été lavés à 60°C. Concernant le mobilier, c’est un insecticide qui a été employé pour sa désinfection la plus radicale. L’ARS Occitanie, par la voix de sa directrice, Catherine Choma se veut rassurante. Le personnel infecté est confiné chez lui sous couvert d’un arrêt maladie salutaire.
L’origine de l’épidémie, heureusement sous contrôle, est assurément exogène mais loin d’être clairement identifiée : l’ARS s’associe à la clinique afin de protéger le personnel
L’origine de l’épidémie, qui est rappelons-le sous contrôle avec une patientèle hors de dangers, n’est pas aisément identifiable et se heurte à des obstacles nombreux pour la déterminer comme l’incubation de la gale qui atteint parfois jusqu’à 6 semaines. Selon une forte probabilité, ill s’agirait du même foyer infectieux que celui de l’été passé avec 8 huit membres du staff médical qui avaient été contaminés. Une chose est sûre : cette gale est exogène.
Pour prévenir tout nouveau retour indésirable de l’infection, les mesures sanitaires ont été reconduites, en étroite collaboration avec les recommandations de l’ARS, pour faire face à ce fléau s’étant indésirablement invité dans cette clinique et ce pour la deuxième fois en peu de temps. La prochaine réunion du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) étudiera les mesures préventives à adopter vis-à-vis de ses employés exposés.
0 commentaires