La Nouvelle-Calédonie a été déclarée en situation d’épidémie de dengue, le 5 janvier 2017, en raison de la forte augmentation de cas de la maladie, depuis le mois de décembre de l’année passée, par le gouvernement calédonien. La dengue vient de se révéler létale pour la première fois, le 9 février 2017, même s’il s’agirait d’un cas isolé, d’après un communiqué, qui émane de l’exécutif.
L’épidémie de dengue, déclarée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, le 5 janvier, vient de faire sa première victime, un mois après
La victime est une jeune femme de 25 ans, résidente du quartier de Magenta à Nouméa où 75% des quartiers sont affectés par le virus de la dengue. Il convient de souligner que cette patiente, au destin funeste, n’avait aucun antécédent médical particulier. Elle n’avait pas voyagé dans les 3 semaines précédant sa fatale contagion, dont elle a ressenti les premiers symptômes, pour être exact, le 4 février. Notons qu’en moyenne une centaine de nouveaux cas est déclarée chaque année. La DASS a appelé fortement l’ensemble de population à se protéger, notamment les enfants qui reprennent le chemin de l’école, le 13 février, avec des répulsifs cutanés.
Cette épidémie de dengue sera-t-elle aussi virulente et mortelle que celle de 2003 ? Les autorités multiplient les appels à la vigilance de tous
La dernière grande épidémie de dengue en Nouvelle-Calédonie date de 2003 et avait fait 19 morts. Transmise par le moustique Aèdes Aegypti, la dengue est une maladie infectieuse aigüe, qui provoque forte fièvre, maux de tête et douleurs articulaires. Elle est mortelle si elle prend une forme hémorragique. Concernant la jeune fille, il s’agirait d’un cas local de dengue de sérotype 1. Depuis la déclaration de l’épidémie, Les autorités ont encouragé la population à détruire les gîtes larvaires de moustiques, ainsi qu’à se protéger contre les piqûres, comme mentionné, un peu plus haut, et à voir urgemment un médecin, dès une suspicion alerte des premiers symptômes.
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