Les touristes vont-ils revenir à Paris ? Les attentats du mois de novembre ont eu raison de la fréquentation des hôtels de la capitale. Les palaces ont du mal à retrouver leur clientèle habituelle en ces périodes festives. Le taux de réservation est pour le moment à la mi-décembre au plus bas pour le réveillon du Nouvel An. Les plus fortunés viendront-ils tout de même en cette fin d’année ? Les attaques qui peuvent éclater à tout instant ont-ils donné aux touristes étrangers un certain doute sur leur sécurité ? Il semblerait que la réponse soit malheureusement positive, c’est un facteur déterminant pour une venue dans la capitale.
Un mois après les attentats de la capitale, les palaces s’inquiètent du taux de réservation qui n’est pas des plus prometteur pour le chiffre d’affaires. Le manque à gagner risque de devenir important si les choses n’évoluent pas d’ici quelques jours . Le directeur du « Plaza Athénée » a souligné que la perte du chiffre d’affaires pourrait atteindre 50% pour l’hôtel depuis les attaques terroristes. La COP 21 a pourtant redonné un léger souffle à la capitale, la sécurité renforcée a démontré que les 150 chefs d’État présents sur les lieux avaient pu bénéficier d’une sûreté menée de main de maître. Depuis le 13 novembre dernier, l’hôtellerie a perdu 9,3% de son chiffre d’affaires selon Ouest-France.
Pour les palaces parisiens, il y a une réelle perte d’argent
Selon le cabinet expert MKG, il semblerait que les palaces sont les hôtels qui souffrent le plus de cette situation, les milliardaires étrangers ont du mal à revenir en France et toujours selon le directeur du « Plaza Athénée », les annulations représentent plus de 2 millions d’euros depuis le 13 novembre. Les autres palaces sont également dans la même situation, le « Bristol » 44% d’occupation au lieu des 61% l’année dernière à la même époque, ce palace situé à deux pas de l’Élysée ne s’attend pas à une amélioration prochaine.
Des réservations en baisse pour le Nouvel An à Paris
La restauration souffre également de cette insécurité pesante, mais les chefs des grandes maisons pourront compter sur la clientèle locale. Certains restaurateurs expliquent que certaines réservations commenceraient à arriver pour le mois de janvier, les personnes aimeraient en effet dîner à l’endroit où le président Américain Barack Obama a pris ses repas. Le luxe aura-t-il du mal à remonter la pente en ces périodes troublées ?
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