La surdité est caractérisée par une perte d’audition partielle ou totale de la perception des sons. On peut traiter cette pathologie à l’aide d’appareils extérieurs ou internes (implants). Lorsque la surdité apparaît à l’âge adulte, elle peut avoir des origines médicales ou traumatiques, cela reste un handicap certain. La surdité est dans de nombreux pays reconnue comme étant une maladie professionnelle. En France, elle se situe au 42e rang du régime général de la sécurité sociale. Une nouvelle étude met en évidence que l’utilisation prolongée d’antidouleurs aurait comme conséquence une perte d’audition élevée.
Une personne sur dix est atteinte d’une déficience de l’audition
Les scientifiques de Boston aux Etats-Unis pour attester une telle conclusion ont analysé les données recueillies de plus de 55.000 femmes qui ont déclaré avoir pris de l’Ibuprofène durant au moins 6 ans. Le risque de souffrir d’une perte d’audition serait de 9 à 10% plus important une décennie plus tard. Les femmes qui par contre prenaient de l’Aspirine afin de soulager leurs différentes douleurs ne seraient pas atteintes de ces même troubles auditifs. Les résultats de cette étude ont été publiés dans l’American Journal of Epidémiology. Ils montrent une fois de plus que l’usage de certains médicaments délivrés sans ordonnance que les patients achètent pour une automédication peuvent avoir des effets indésirables.
En principe, tous ces remèdes que l’on se procure facilement auprès de toutes les officines sont faits pour soulager les maux de la vie courante, les patients estiment qu’ils sont sans dangers, pourtant, il s’avère que des conséquences seraient étroitement liées à tous ces médicaments d’automédication.
La prise médicament n’est jamais anodine
Soyez conscient qu’un jour ou l’autre, il faudra en payer le prix si l’on abuse de certaines molécules. De nombreuses personnes arrivées à l’âge de 65 ans souffrent de perte d’audition, ces troubles sont bien souvent liés à des toxicités médicamenteuses. La surconsommation d’antidouleurs sont chaque année responsables d’hospitalisations, voire des décès, on peut alors parler d’overdose d’antidouleurs accessibles sans prescription médicale. L’automédication reste aujourd’hui un vaste débat, de nombreuses discussions sont en cours sur différents antalgiques. Tous ces médicaments même les plus insignifiants doivent être pris avec beaucoup de vigilance, toutes ces molécules peuvent à long terme faire plus de mal que de bien.
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