Une toute jeune enfant âgée, seulement, d’un an s’est noyée dans la piscine familiale tout près de Lunel à Saint Just situé dans le département de l’Hérault. Les faits se sont déroulés vers 20 heures ce dimanche. Malgré l’intervention rapide des parents, du transport vers un pôle de santé, les secouristes n’ont pas pu réanimer l’enfant. Toutes les années à la même époque, des drames semblables sont malheureusement observés. L’année dernière du 1er juin au 30 septembre, le nombre de noyades accidentelles des moins de 20 ans s’est élevé à 459 cas, dont 112 en piscine familiale, 52 en piscine publique.
Les enfants sont généralement victimes d’hypoxie
L’institut de veille sanitaire recommande que la natation soit très vite apprise chez l’enfant afin qu’il puisse réagir en cas de problème. Les facteurs de risque chez les enfants de moins de 6 ans sont essentiellement des chutes, le fait de ne pas savoir nager. La noyade n’entraîne pas forcément une pénétration importante d’eau dans les poumons, mais l’eau avalée provoque une apnée, les voies respiratoires alors se protègent, l’oxygène disponible dans l’organisme diminue petit à petit, on parle alors d’hypoxie. Le cœur s’accélère puis ralentit, s’arrête en quelques minutes. Les séquelles en cas de survie sont en fonction de l’importance de l’hypoxie, de sa durée.
Les noyades sont importantes au cours de l’été
La noyade est la troisième cause d’accidents après ceux de la circulation, des chutes, plus de 376.000 décès par noyade en 2002 dans le monde. La surveillance des parents doit être absolue, les enfants en bas âge peuvent échapper au contrôle, l’accident est alors inévitable, le bruit est souvent absent lorsqu’un enfant glisse dans l’eau, ce qui explique le nombre important de noyades.
Suivre les recommandations en matière de sécurité
Pour assurer la sécurité, la barrière qui entoure la piscine privée doit mesurer plus d’un mètre 10 de haut, elle doit être solidement verrouillée, un enfant ne doit pas pouvoir l’ouvrir seul. La réglementation prévoit qu’une alarme de sécurité soit capable de détecter la chute d’un enfant d’au moins six kilos. En cas de non-respect de la loi en cours, vous encourez une amende qui peut aller jusqu’à 45.000 euros.
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