La pilule du lendemain est en libre-service dans les pharmacies à partir d’aujourd’hui. Cette pratique est appréciable notamment pour les jeunes.
Dans notre pays, une grossesse sur trois n’est pas désirée. La contraception d’urgence et la contraception post-coïtale communément appelée « pilule du lendemain » se définissent comme des méthodes contraceptives qu’une femme peut utiliser pour prévenir la survenue d’une grossesse après un rapport non protégé. L’accès à la contraception d’urgence fait partie des objectifs de la politique de santé publique annexés à la loi du 9 août 2004, 10 % des femmes qui demandent une IVG ont utilisé une contraception d’urgence. Malgré que cette contraception d’urgence existe depuis très longtemps, la majorité des femmes françaises âgées de 15 à 50 ans la connaissent mal selon un sondage paru vendredi.
19.70 euros pour la pilule du lendemain
La pilule du lendemain se prend généralement dans les heures qui suivent un rapport non protégé par la prise d’un comprimé, 64 % des femmes estiment mal connaitre le fonctionnement, 78 % pensent que la pilule du lendemain empêche l’implantation de l’œuf fécondé dans l’utérus et 44 % estiment qu’elle interrompt une grossesse alors que la réalité est tout autre, elle bloque et retarde l’ovulation. Il faut prendre la pilule du lendemain le plus rapidement possible et de préférence dans les 24 heures qui suivent un rapport non protégé. Elle va être accessible sans ordonnance dans toutes les pharmacies, le laboratoire HRA Pharma a annoncé au vu de cette nouvelle que le prix de la boite d’un comprimé allait baisser de 23,59 euros à 19,70 euros selon Parents.
La pilule du lendemain est souvent mal maîtrisée
24 % des femmes ont déjà eu recours à ce mode de contraception au moins une fois dans leur vie. Depuis l’année 2000, une mineure peut se faire prescrire cette pilule du lendemain gratuitement dans une pharmacie sans le consentement de ses parents, elle peut être délivrée par une infirmière scolaire. Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 1000 femmes âgées de 15 à 50 ans par Harris Interactive et en ligne. Malgré des campagnes de sensibilisation, cette contraception reste marginale, les femmes estiment avoir besoin de plus d’informations sur l’efficacité de cette pilule.
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