Le salon de coiffure n’est décidément pas un endroit de tout repos où la détente est reine. Il se révèle même, en vérité, accidentogène. Dave Tyler, un britannique de 45 ans, en a fait l’amère expérience, pour avoir été victime du « syndrome du salon de beauté », qui lui a causé un AVC (accident vasculaire cérébral). Il est désormais très handicapé, sur le plan de la motricité. Son psychisme est épargné.
Le « syndrome du salon de beauté » peut sévir, chez les coiffeurs, avec des cas d’AVC : Dave Tyler en a payé un lourd tribut moteur, mais a gagné son action en justice
Dave Tyler, était hospitalisée à cause d’un AVC (ce qui signifie littéralement « accident vasculaire cérébral »). Le staff médical a soumis ce dernier, à une série de questions, pour mieux cerner l’ensemble des facteurs déclencheurs de son accident. Il a été vraiment surpris, par l’une d’entre elles, étonnante, que voici : « Êtes-vous allé chez le coiffeur dernièrement ? ». Sa réponse positive (il s’était fait couper les cheveux jours avant son AVC), véritable piste d’orientation pour les médecins, les a vraiment éclairés. Dave Tyler a été hospitalisé longtemps (3 mois), avec comme héritage, des séquelles propres à un AVC ischémique, irréversibles : il déplace avec une canne et souffre de troubles sévères de la vue. La responsabilité du salon a été engagée, à l’initiative de Dave Tyler, et entérinée sur le plan judiciaire. La somme, de 90 000 livres d’indemnités, lui a été ainsi versé.
C’est la pression trop forte ou une mauvaise position au niveau du cou, lors du shampoing, qui peut engendrer un AVC aux symptômes redoutés, à un très juste titre
C’est la position spécifique de la tête, durant le shampoing, en salon de coiffure, qui peut être responsable d’un AVC potentiel. Elle peut entraîner une compression, imputable à une trop forte pression sur le cou, dont la conséquence, a maxima, est un accident vasculaire cérébral ischémique. Dans la suite d’un accident vasculaire cérébral, la récupération peut être totale. Le plus souvent des séquelles de gravité variable persistent pouvant aller jusqu’à la perte d’autonomie. Tout dépend du type d’accident vasculaire cérébral, de sa localisation et de l’étendue des lésions. La rapidité de la prise en charge médicale et la rééducation sont aussi très importantes. Quoique très rare, ce syndrome est étudié et, à la date de 2016, plusieurs cas ont été rapportés dans des publications médicales : l’un à Poole (sud de l’Angleterre) en 2000, et un deuxième, en janvier 2014, à San Diego aux États-Unis. Notre cas s’y ajoute.
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