Dans la Sèvres, une expulsion pourrait tourner au drame si un couple met à exécution leur menace de faire exploser le logement dans lequel ils vivent.
Dans, la banlieue parisienne à Sèvres, un couple est en situation de détresse face à une expulsion éminente. Ils menacent de faire sauter leur appartement ou de se défenestrer. Sans doute à bout de solutions, ils se retrouvent face à ce genre d’extrémités très dommageables, dans leur décision ils n’ont entraîné personne, aucun otage n’est à déplorer. Des mesures de sécurité ont été mises en place dans le quartier, l’immeuble a été évacué par mesure de précaution. Ces deux locataires résidents au quatrième étage, ils ont en leur possession une bouteille de gaz et menacent de faire sauter leur appartement, car ils refusent l’expulsion selon une source policière.
Le couple dans la Sèvres possède une bouteille de gaz
Les pompiers ont installé des matelas de sauvetage au cas où ils décideraient de se défenestrer, un négociateur est sur place pour essayer de trouver un compromis et éviter qu’il se produise un drame, ces personnes devaient quitter cet appartement ce mercredi 15 avril par décision de justice. Il faut rappeler que le propriétaire peut mettre fin au bail si le locataire ne respecte pas son engagement de payer le loyer et les charges convenues. La résiliation peut être prononcée automatiquement par le propriétaire sous réserve de respecter une procédure légale. Il peut demander une résiliation du bail en justice et l’expulsion du locataire.
Une procédure d’expulsion est engagée contre le couple
Dès le premier mois d’impayé le propriétaire peut se retourner vers son assureur pour garantir les loyers en retard ou à la personne qui s’est portée caution. La procédure d’expulsion doit être mise en œuvre par un huissier, il doit se présenté les jours ouvrables de 6 à 21 heures. Depuis le 7 mars 2014, le bailleur qui expulse lui-même son locataire est passible de trois ans de prison et de 30 000 euros d’amende. Il existe une trêve hivernale du premier novembre au trente et un mars, mais celle-ci n’empêche pas le propriétaire d’engager un recours devant le tribunal d’instance.
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